Au-revoir là-haut sera diffusé dans les salles australiennes à partir du 19 juillet prochain.
Le film, présenté à l’Alliance Française French Film Festival en mars et avril dernier, a reçu en 2018 le César du meilleur réalisateur, de la meilleure adaptation, des meilleurs décors, des meilleurs costumes ainsi que celui de la meilleure photographie. A partir du 19 juillet prochain, vous pourrez le retrouver dans une sélection de salles de cinéma en Australie.
Pour en découvrir un peu plus, retrouvez la critique de notre journaliste Valentine Sabouraud :
Au-revoir là-haut, la Grande Guerre en clair-obscur
Dans le fracas d’un ultime assaut lancé à quelques heures (!) de l’armistice, deux soldats vont se lier d’amitié après s’être mutuellement sauvé la vie. L’un (Albert) est modeste comptable ; l’autre (Edouard) est un artiste fantasque et meurtri, fils mal aimé d’un père richissime. Ensemble, ils vont tenter de survivre jusqu’à la mise en place d’un plan audacieux, un coup de poker comme un énorme pied de nez à tous ceux qui ont aimé et profité de la guerre. Hélas, la belle arnaque va se corser avec l’intervention d’un méchant très méchant, la présence d’une orpheline très maline et un tourbillon de sentiments contradictoires qui vont entraîner les protagonistes un peu trop loin. Avec cette adaptation du roman éponyme de Pierre Lemaitre, Albert Dupontel nous propose une lecture caustique, amère mais aussi tendre et souvent drôle de l’après-guerre. Surtout, il nous offre un cadeau merveilleux : celui de redonner vie à la magie du cinéma avec une pléiade d’acteurs magnifiques pris de folie douce, des costumes superbes dont une série de masques extravagants et poétiques imaginés par Cécile Kretschmar, tout cela dans une ambiance onirique en clair-obscur qu’embrument soudain une fumée de cigarette et le souffle d’une explosion… Bref, Au revoir là-haut est un film qui, s’il évoque la guerre de 14-18, traite davantage de 7ème art, de celui pour qui rien n’est impossible : ni les coïncidences, ni les audaces, ni les excès et encore moins l’amour. On y va pour croire, réapprendre la fraternité, l’acception de soi et le pardon. Une belle leçon !
Notez que cette critique est absolument détachée du livre de Lemaître, puisque son auteure ne l’a pas encore lu. Peut-être une chance pour cette œuvre uniquement visionnée d’un point de vue de cinéphile.
Au revoir là-haut (See you up there) de Albert Dupontel, avec lui-même ainsi que Nahuel Perez Biscayart, Laurent Laffite et Niels Arestrup.
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