En vertu d’un projet de loi déposé au Parlement, la police pourrait dorénavant faire appel plus facilement à des renforts militaires lors d’attaques terroristes sur le sol australien.
Annoncé il y a un an par Malcolm Turnull, un projet de loi a été présenté jeudi dernier au Parlement pour aider les gouvernements des États et des territoires australiens à lutter contre le terrorisme. Cette nouvelle législation intervient après un passage en revue des mesures anti-terroristes, provoqué par l’attaque du café Lindt à Sydney en 2014 et les nombreux autres incidents à l’international.
Ces mesures visent à faciliter l’intervention de l’Australian Defense Force (ADF), les forces spéciales australiennes, lors d’attaques terroristes ou autres incidents violents, comme des émeutes.
La police peut déjà faire appel à l’AFD lors d’attaques terroristes. Cependant les officiers ne sont autorisés à y avoir recours que lorsque qu’ils sont incapables de résoudre la situation par leurs propres moyens.
La nouvelle loi permettra aux forces spéciales d’être appelées, quand la police estime que les militaires sont plus qualifiés pour faire face à l’attaque, a déclaré Christian Porter, le procureur général. » Il peut s’agir de situations de siège de longue durée, ou si quelque chose de terrible comme les attentats de Paris se produit en Australie, où vous avez plusieurs attaques coordonnées à des points géographiques différents », a-t-il précisé.
La police restera en charge de ces situations de crise, et les officiers seront responsables de la décision pour faire appel aux forces militaires. De plus, la décision d’intervention devra obtenir l’aval du Premier ministre et du procureur général.
Ces nouvelles lois anti-terroristes sont les changements les plus significatifs en matière de lutte anti-terrorisme depuis les Jeux olympiques de Sydney en 2000.
Source : abc.net.au, news.com.au
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