Hier soir, le premier ministre australien Malcom Turnbull annonçait une « importante opération de contre-terrorisme (…) pour déjouer un complot terroriste visant à faire tomber un avion ». L’opération, qui s’est déroulée à Sydney dans la nuit de samedi, a conduit à l’arrestation de quatre personnes. Dans la foulée, les principaux aéroports du pays ont pris des mesures de sécurité renforcées, en provoquant des queues immenses, notamment à Sydney et Melbourne.
Les passagers des vols domestiques ont été prévenus qu’ils devaient arriver deux heures avant leur départ, soit le double de ce qui leur est demandé habituellement. Ce matin, la file au terminal de Quantas se prolongeait jusqu’à l’extérieur du bâtiment. A Melbourne, c’est la police qui est intervenue pour mettre de l’ordre dans la gestion des flux de voyageurs.
A la radio, Bill Shorten s’est interrogé sur la possibilité de demander la vérification d’une pièce d’identité avant d’embarquer sur les courriers internes. A ce jour, le check-in personnel permet en effet aux voyageurs de s’affranchir de cette formalité. Le ministre de la justice Michael Keenan considère que cela rallongerait les délais d’embarquement et que ce désagrément mérite d’être comparé aux bénéfices qui en découleraient en termes de sécurité. Michael Keenan a également éludé la critique du scanne d’objets métalliques qui rendrait les avions plus vulnérables aux attaques chimiques selon certains experts. « La sécurité est multi-facettes, a-t-il déclaré, le scanner n’est pas l’unique moyen employé. »
Enfin, le premier ministre a remercié les voyageurs pour leur patience. Il a également souligné que des délais d’attente rallongés devaient être anticipés. « Les mesures de sécurité resteront en place, a-t-il affirmé, tant que la menace perdurera. »
Source : The Guardian
Photo en tête d’article : Twitter Matt Chamley
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