Le Premier ministre australien Scott Morrison a annoncé mercredi que son pays allait se doter de sous-marins à propulsion nucléaire dans le cadre d’un nouveau partenariat dans la région indo-pacifique de concert avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
– Sous-marins –
« Sur la base de notre histoire commune de démocraties maritimes, nous nous engageons dans une ambition commune pour soutenir l’Australie dans l’acquisition de sous-marins à propulsion nucléaire », selon un communiqué commun des trois partenaires, qui précise qu’il s’agit bien de propulsion, et non d’armement.
« Le seul pays avec lequel les Etats-Unis ont jamais partagé ce type de technologie de propulsion nucléaire est la Grande-Bretagne » à partir de 1958, avait indiqué plus tôt un haut responsable de la Maison Blanche. « C’est une décision fondamentale, fondamentale. Cela va lier l’Australie, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne pour des générations. »
La Chine n’a été mentionnée mercredi ni dans les déclarations orales, ni dans le communiqué qui évoque la « paix et la stabilité dans la région indo-pacifique », mais il ne fait aucun doute que la nouvelle alliance vise d’abord à faire face aux ambitions régionales de Pékin.
Joe Biden répète depuis son élection qu’il entend se confronter à la Chine, comme son prédécesseur Donald Trump, mais de manière très différente, sans s’enfermer dans un face-à-face.
Mercredi, il a ainsi dit vouloir « investir dans notre plus grande source de force, nos alliances » et vouloir « les mettre à jour pour mieux faire face aux menaces d’aujourd’hui et de demain. »
– Le « contrat du siècle » pour la France menacé –
Le président américain réunit d’ailleurs le 24 septembre à Washington les Premiers ministres australien, indien et japonais pour relancer un format diplomatique, le « Quad », qui végétait depuis plusieurs années.
Mais l’annonce de mercredi, malgré les précautions de langage de Joe Biden, risque bel et bien de jeter un coup de froid sur une autre alliance, avec la France, si l’Australie dénonce effectivement ce qui est parfois qualifié de « contrat du siècle » pour l’industrie de défense française.
Un accord-cadre conclu en 2016 par l’Australie, mais qui bat de l’aile, prévoit la construction de 12 sous-marins à propulsion conventionnelle de classe Attack, conçus à partir des sous-marins nucléaires d’attaque français Barracuda.
Le coût global du programme dont le français Naval Group a la charge s’élève à 50 milliards de dollars australiens (constants, 31 milliards d’euros).
Le groupe spécialisé dans la construction navale de défense a fait part mercredi de « sa grande déception ».
Lors d’un entretien avec Scott Morrison mi-juin, Emmanuel Macron avait pourtant réaffirmé « l’engagement plein et entier » de la France à aller jusqu’au bout du contrat.
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- L’Australie va se doter de sous-marins à propulsion nucléaire en partenariat avec les USA et et le Royaume-Uni
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- Greens qualifient les sous-marins nucléaires de “Tchernobyls flottants”, exhortent les travaillistes à lutter contre l’accord
- Contrat de sous-marins australiens: “grande déception” du français Naval Group
- Sous-marins: Le “contrat du siècle” pour la France menacé
- Biden promet de “travailler étroitement avec la France” en Indo-Pacifique
Le Premier ministre australien Scott Morrison a annoncé mercredi que son pays allait se doter de sous-marins à propulsion nucléaire dans le cadre d’un nouveau partenariat dans la région indo-pacifique de concert avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
– Sous-marins –
« Sur la base de notre histoire commune de démocraties maritimes, nous nous engageons dans une ambition commune pour soutenir l’Australie dans l’acquisition de sous-marins à propulsion nucléaire », selon un communiqué commun des trois partenaires, qui précise qu’il s’agit bien de propulsion, et non d’armement.
« Le seul pays avec lequel les Etats-Unis ont jamais partagé ce type de technologie de propulsion nucléaire est la Grande-Bretagne » à partir de 1958, avait indiqué plus tôt un haut responsable de la Maison Blanche. « C’est une décision fondamentale, fondamentale. Cela va lier l’Australie, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne pour des générations. »
La Chine n’a été mentionnée mercredi ni dans les déclarations orales, ni dans le communiqué qui évoque la « paix et la stabilité dans la région indo-pacifique », mais il ne fait aucun doute que la nouvelle alliance vise d’abord à faire face aux ambitions régionales de Pékin.
Joe Biden répète depuis son élection qu’il entend se confronter à la Chine, comme son prédécesseur Donald Trump, mais de manière très différente, sans s’enfermer dans un face-à-face.
Mercredi, il a ainsi dit vouloir « investir dans notre plus grande source de force, nos alliances » et vouloir « les mettre à jour pour mieux faire face aux menaces d’aujourd’hui et de demain. »
– Le « contrat du siècle » pour la France menacé –
Le président américain réunit d’ailleurs le 24 septembre à Washington les Premiers ministres australien, indien et japonais pour relancer un format diplomatique, le « Quad », qui végétait depuis plusieurs années.
Mais l’annonce de mercredi, malgré les précautions de langage de Joe Biden, risque bel et bien de jeter un coup de froid sur une autre alliance, avec la France, si l’Australie dénonce effectivement ce qui est parfois qualifié de « contrat du siècle » pour l’industrie de défense française.
Un accord-cadre conclu en 2016 par l’Australie, mais qui bat de l’aile, prévoit la construction de 12 sous-marins à propulsion conventionnelle de classe Attack, conçus à partir des sous-marins nucléaires d’attaque français Barracuda.
Le coût global du programme dont le français Naval Group a la charge s’élève à 50 milliards de dollars australiens (constants, 31 milliards d’euros).
Le groupe spécialisé dans la construction navale de défense a fait part mercredi de « sa grande déception ».
Lors d’un entretien avec Scott Morrison mi-juin, Emmanuel Macron avait pourtant réaffirmé « l’engagement plein et entier » de la France à aller jusqu’au bout du contrat.
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Le Premier ministre australien Scott Morrison a annoncé mercredi que son pays allait se doter de sous-marins à propulsion nucléaire dans le cadre d’un nouveau partenariat dans la région indo-pacifique de concert avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
– Sous-marins –
« Sur la base de notre histoire commune de démocraties maritimes, nous nous engageons dans une ambition commune pour soutenir l’Australie dans l’acquisition de sous-marins à propulsion nucléaire », selon un communiqué commun des trois partenaires, qui précise qu’il s’agit bien de propulsion, et non d’armement.
« Le seul pays avec lequel les Etats-Unis ont jamais partagé ce type de technologie de propulsion nucléaire est la Grande-Bretagne » à partir de 1958, avait indiqué plus tôt un haut responsable de la Maison Blanche. « C’est une décision fondamentale, fondamentale. Cela va lier l’Australie, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne pour des générations. »
La Chine n’a été mentionnée mercredi ni dans les déclarations orales, ni dans le communiqué qui évoque la « paix et la stabilité dans la région indo-pacifique », mais il ne fait aucun doute que la nouvelle alliance vise d’abord à faire face aux ambitions régionales de Pékin.
Joe Biden répète depuis son élection qu’il entend se confronter à la Chine, comme son prédécesseur Donald Trump, mais de manière très différente, sans s’enfermer dans un face-à-face.
Mercredi, il a ainsi dit vouloir « investir dans notre plus grande source de force, nos alliances » et vouloir « les mettre à jour pour mieux faire face aux menaces d’aujourd’hui et de demain. »
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Le président américain réunit d’ailleurs le 24 septembre à Washington les Premiers ministres australien, indien et japonais pour relancer un format diplomatique, le « Quad », qui végétait depuis plusieurs années.
Mais l’annonce de mercredi, malgré les précautions de langage de Joe Biden, risque bel et bien de jeter un coup de froid sur une autre alliance, avec la France, si l’Australie dénonce effectivement ce qui est parfois qualifié de « contrat du siècle » pour l’industrie de défense française.
Un accord-cadre conclu en 2016 par l’Australie, mais qui bat de l’aile, prévoit la construction de 12 sous-marins à propulsion conventionnelle de classe Attack, conçus à partir des sous-marins nucléaires d’attaque français Barracuda.
Le coût global du programme dont le français Naval Group a la charge s’élève à 50 milliards de dollars australiens (constants, 31 milliards d’euros).
Le groupe spécialisé dans la construction navale de défense a fait part mercredi de « sa grande déception ».
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– Sous-marins –
« Sur la base de notre histoire commune de démocraties maritimes, nous nous engageons dans une ambition commune pour soutenir l’Australie dans l’acquisition de sous-marins à propulsion nucléaire », selon un communiqué commun des trois partenaires, qui précise qu’il s’agit bien de propulsion, et non d’armement.
« Le seul pays avec lequel les Etats-Unis ont jamais partagé ce type de technologie de propulsion nucléaire est la Grande-Bretagne » à partir de 1958, avait indiqué plus tôt un haut responsable de la Maison Blanche. « C’est une décision fondamentale, fondamentale. Cela va lier l’Australie, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne pour des générations. »
La Chine n’a été mentionnée mercredi ni dans les déclarations orales, ni dans le communiqué qui évoque la « paix et la stabilité dans la région indo-pacifique », mais il ne fait aucun doute que la nouvelle alliance vise d’abord à faire face aux ambitions régionales de Pékin.
Joe Biden répète depuis son élection qu’il entend se confronter à la Chine, comme son prédécesseur Donald Trump, mais de manière très différente, sans s’enfermer dans un face-à-face.
Mercredi, il a ainsi dit vouloir « investir dans notre plus grande source de force, nos alliances » et vouloir « les mettre à jour pour mieux faire face aux menaces d’aujourd’hui et de demain. »
– Le « contrat du siècle » pour la France menacé –
Le président américain réunit d’ailleurs le 24 septembre à Washington les Premiers ministres australien, indien et japonais pour relancer un format diplomatique, le « Quad », qui végétait depuis plusieurs années.
Mais l’annonce de mercredi, malgré les précautions de langage de Joe Biden, risque bel et bien de jeter un coup de froid sur une autre alliance, avec la France, si l’Australie dénonce effectivement ce qui est parfois qualifié de « contrat du siècle » pour l’industrie de défense française.
Un accord-cadre conclu en 2016 par l’Australie, mais qui bat de l’aile, prévoit la construction de 12 sous-marins à propulsion conventionnelle de classe Attack, conçus à partir des sous-marins nucléaires d’attaque français Barracuda.
Le coût global du programme dont le français Naval Group a la charge s’élève à 50 milliards de dollars australiens (constants, 31 milliards d’euros).
Le groupe spécialisé dans la construction navale de défense a fait part mercredi de « sa grande déception ».
Lors d’un entretien avec Scott Morrison mi-juin, Emmanuel Macron avait pourtant réaffirmé « l’engagement plein et entier » de la France à aller jusqu’au bout du contrat.
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- Biden promet de “travailler étroitement avec la France” en Indo-Pacifique
Le Premier ministre australien Scott Morrison a annoncé mercredi que son pays allait se doter de sous-marins à propulsion nucléaire dans le cadre d’un nouveau partenariat dans la région indo-pacifique de concert avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
– Sous-marins –
« Sur la base de notre histoire commune de démocraties maritimes, nous nous engageons dans une ambition commune pour soutenir l’Australie dans l’acquisition de sous-marins à propulsion nucléaire », selon un communiqué commun des trois partenaires, qui précise qu’il s’agit bien de propulsion, et non d’armement.
« Le seul pays avec lequel les Etats-Unis ont jamais partagé ce type de technologie de propulsion nucléaire est la Grande-Bretagne » à partir de 1958, avait indiqué plus tôt un haut responsable de la Maison Blanche. « C’est une décision fondamentale, fondamentale. Cela va lier l’Australie, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne pour des générations. »
La Chine n’a été mentionnée mercredi ni dans les déclarations orales, ni dans le communiqué qui évoque la « paix et la stabilité dans la région indo-pacifique », mais il ne fait aucun doute que la nouvelle alliance vise d’abord à faire face aux ambitions régionales de Pékin.
Joe Biden répète depuis son élection qu’il entend se confronter à la Chine, comme son prédécesseur Donald Trump, mais de manière très différente, sans s’enfermer dans un face-à-face.
Mercredi, il a ainsi dit vouloir « investir dans notre plus grande source de force, nos alliances » et vouloir « les mettre à jour pour mieux faire face aux menaces d’aujourd’hui et de demain. »
– Le « contrat du siècle » pour la France menacé –
Le président américain réunit d’ailleurs le 24 septembre à Washington les Premiers ministres australien, indien et japonais pour relancer un format diplomatique, le « Quad », qui végétait depuis plusieurs années.
Mais l’annonce de mercredi, malgré les précautions de langage de Joe Biden, risque bel et bien de jeter un coup de froid sur une autre alliance, avec la France, si l’Australie dénonce effectivement ce qui est parfois qualifié de « contrat du siècle » pour l’industrie de défense française.
Un accord-cadre conclu en 2016 par l’Australie, mais qui bat de l’aile, prévoit la construction de 12 sous-marins à propulsion conventionnelle de classe Attack, conçus à partir des sous-marins nucléaires d’attaque français Barracuda.
Le coût global du programme dont le français Naval Group a la charge s’élève à 50 milliards de dollars australiens (constants, 31 milliards d’euros).
Le groupe spécialisé dans la construction navale de défense a fait part mercredi de « sa grande déception ».
Lors d’un entretien avec Scott Morrison mi-juin, Emmanuel Macron avait pourtant réaffirmé « l’engagement plein et entier » de la France à aller jusqu’au bout du contrat.
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- Greens qualifient les sous-marins nucléaires de “Tchernobyls flottants”, exhortent les travaillistes à lutter contre l’accord
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- Biden promet de “travailler étroitement avec la France” en Indo-Pacifique
Le Premier ministre australien Scott Morrison a annoncé mercredi que son pays allait se doter de sous-marins à propulsion nucléaire dans le cadre d’un nouveau partenariat dans la région indo-pacifique de concert avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
– Sous-marins –
« Sur la base de notre histoire commune de démocraties maritimes, nous nous engageons dans une ambition commune pour soutenir l’Australie dans l’acquisition de sous-marins à propulsion nucléaire », selon un communiqué commun des trois partenaires, qui précise qu’il s’agit bien de propulsion, et non d’armement.
« Le seul pays avec lequel les Etats-Unis ont jamais partagé ce type de technologie de propulsion nucléaire est la Grande-Bretagne » à partir de 1958, avait indiqué plus tôt un haut responsable de la Maison Blanche. « C’est une décision fondamentale, fondamentale. Cela va lier l’Australie, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne pour des générations. »
La Chine n’a été mentionnée mercredi ni dans les déclarations orales, ni dans le communiqué qui évoque la « paix et la stabilité dans la région indo-pacifique », mais il ne fait aucun doute que la nouvelle alliance vise d’abord à faire face aux ambitions régionales de Pékin.
Joe Biden répète depuis son élection qu’il entend se confronter à la Chine, comme son prédécesseur Donald Trump, mais de manière très différente, sans s’enfermer dans un face-à-face.
Mercredi, il a ainsi dit vouloir « investir dans notre plus grande source de force, nos alliances » et vouloir « les mettre à jour pour mieux faire face aux menaces d’aujourd’hui et de demain. »
– Le « contrat du siècle » pour la France menacé –
Le président américain réunit d’ailleurs le 24 septembre à Washington les Premiers ministres australien, indien et japonais pour relancer un format diplomatique, le « Quad », qui végétait depuis plusieurs années.
Mais l’annonce de mercredi, malgré les précautions de langage de Joe Biden, risque bel et bien de jeter un coup de froid sur une autre alliance, avec la France, si l’Australie dénonce effectivement ce qui est parfois qualifié de « contrat du siècle » pour l’industrie de défense française.
Un accord-cadre conclu en 2016 par l’Australie, mais qui bat de l’aile, prévoit la construction de 12 sous-marins à propulsion conventionnelle de classe Attack, conçus à partir des sous-marins nucléaires d’attaque français Barracuda.
Le coût global du programme dont le français Naval Group a la charge s’élève à 50 milliards de dollars australiens (constants, 31 milliards d’euros).
Le groupe spécialisé dans la construction navale de défense a fait part mercredi de « sa grande déception ».
Lors d’un entretien avec Scott Morrison mi-juin, Emmanuel Macron avait pourtant réaffirmé « l’engagement plein et entier » de la France à aller jusqu’au bout du contrat.
PLUS D’INFO SUR LE SUJET:
- La France condamne une “décision regrettable” d’écarter un allié et un partenaire européen comme la France
- L’Australie va se doter de sous-marins à propulsion nucléaire en partenariat avec les USA et et le Royaume-Uni
- Etats-Unis, Australie et Royaume-Uni vont lancer un nouveau partenariat de sécurité dans la zone indo-pacifique
- Greens qualifient les sous-marins nucléaires de “Tchernobyls flottants”, exhortent les travaillistes à lutter contre l’accord
- Contrat de sous-marins australiens: “grande déception” du français Naval Group
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- Biden promet de “travailler étroitement avec la France” en Indo-Pacifique
Le Premier ministre australien Scott Morrison a annoncé mercredi que son pays allait se doter de sous-marins à propulsion nucléaire dans le cadre d’un nouveau partenariat dans la région indo-pacifique de concert avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
– Sous-marins –
« Sur la base de notre histoire commune de démocraties maritimes, nous nous engageons dans une ambition commune pour soutenir l’Australie dans l’acquisition de sous-marins à propulsion nucléaire », selon un communiqué commun des trois partenaires, qui précise qu’il s’agit bien de propulsion, et non d’armement.
« Le seul pays avec lequel les Etats-Unis ont jamais partagé ce type de technologie de propulsion nucléaire est la Grande-Bretagne » à partir de 1958, avait indiqué plus tôt un haut responsable de la Maison Blanche. « C’est une décision fondamentale, fondamentale. Cela va lier l’Australie, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne pour des générations. »
La Chine n’a été mentionnée mercredi ni dans les déclarations orales, ni dans le communiqué qui évoque la « paix et la stabilité dans la région indo-pacifique », mais il ne fait aucun doute que la nouvelle alliance vise d’abord à faire face aux ambitions régionales de Pékin.
Joe Biden répète depuis son élection qu’il entend se confronter à la Chine, comme son prédécesseur Donald Trump, mais de manière très différente, sans s’enfermer dans un face-à-face.
Mercredi, il a ainsi dit vouloir « investir dans notre plus grande source de force, nos alliances » et vouloir « les mettre à jour pour mieux faire face aux menaces d’aujourd’hui et de demain. »
– Le « contrat du siècle » pour la France menacé –
Le président américain réunit d’ailleurs le 24 septembre à Washington les Premiers ministres australien, indien et japonais pour relancer un format diplomatique, le « Quad », qui végétait depuis plusieurs années.
Mais l’annonce de mercredi, malgré les précautions de langage de Joe Biden, risque bel et bien de jeter un coup de froid sur une autre alliance, avec la France, si l’Australie dénonce effectivement ce qui est parfois qualifié de « contrat du siècle » pour l’industrie de défense française.
Un accord-cadre conclu en 2016 par l’Australie, mais qui bat de l’aile, prévoit la construction de 12 sous-marins à propulsion conventionnelle de classe Attack, conçus à partir des sous-marins nucléaires d’attaque français Barracuda.
Le coût global du programme dont le français Naval Group a la charge s’élève à 50 milliards de dollars australiens (constants, 31 milliards d’euros).
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– Sous-marins –
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La Chine n’a été mentionnée mercredi ni dans les déclarations orales, ni dans le communiqué qui évoque la « paix et la stabilité dans la région indo-pacifique », mais il ne fait aucun doute que la nouvelle alliance vise d’abord à faire face aux ambitions régionales de Pékin.
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Mercredi, il a ainsi dit vouloir « investir dans notre plus grande source de force, nos alliances » et vouloir « les mettre à jour pour mieux faire face aux menaces d’aujourd’hui et de demain. »
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Mais l’annonce de mercredi, malgré les précautions de langage de Joe Biden, risque bel et bien de jeter un coup de froid sur une autre alliance, avec la France, si l’Australie dénonce effectivement ce qui est parfois qualifié de « contrat du siècle » pour l’industrie de défense française.
Un accord-cadre conclu en 2016 par l’Australie, mais qui bat de l’aile, prévoit la construction de 12 sous-marins à propulsion conventionnelle de classe Attack, conçus à partir des sous-marins nucléaires d’attaque français Barracuda.
Le coût global du programme dont le français Naval Group a la charge s’élève à 50 milliards de dollars australiens (constants, 31 milliards d’euros).
Le groupe spécialisé dans la construction navale de défense a fait part mercredi de « sa grande déception ».
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