Selon une nouvelle étude nationale, depuis l’an 2000, plus de la moitié des décès provoqués par une morsure de serpent se sont produits au domicile des victimes.
Sur les 35 décès enregistrés entre janvier 2000 et décembre 2016, 16 étaient la conséquence directe de la morsure. Les autres décès faisaient suite à une défaillance d’un ou plusieurs organes, une hémorragie cérébrale, une hypoxie cérébrale, ou un arrêt cardiaque.
Les victimes étaient âgées de 18 mois à 70 ans, et 71% d’entre elles étaient des hommes.
D’après Ronelle Welton, experte en santé publique à l’Université de Melbourne, cette proportion n’a rien d’étonnant : « En Australie, les hommes sont toujours sur-représentés quant il s’agit de blessures. Cette sur-représentation n’est pas limitée aux morsures de serpent. »
Une victime sur cinq a été mordue alors qu’elle tentait de capturer ou de tuer le serpent, et une sur trois a été mordue au pied. Le délai entre la morsure et le décès allait de 1 à 19 jours.
L’étude constate que 54% des décès se sont produits dans ou à proximité du domicile des victimes.
Pour Mme Welton, ce chiffre réfute une idée largement répandue : « La plupart des gens pensent que les morsures de serpents n’arrivent qu’en pleine nature, sur des sentiers de randonnée – c’est d’ailleurs souligné dans les brochures touristiques. Mais les faits montrent que la moitié des cas ont lieu en zone urbaine. »
Les taux de mortalité par morsure de serpent sont restés stables depuis plus de 20 ans. Chaque année, environ 550 personnes sont admises à l’hôpital pour une morsure, mais en moyenne, seuls deux décès par an sont enregistrés.
Source : https://www.theguardian.com
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