C’est l’histoire d’un Marseillais qui s’installe à Melbourne et se met à chercher des partenaires de foot. Simple… mais compliqué. Nico d’Anna raconte les origines de JET Sport avec humour et décontraction. Quand on est sportif, pas facile de trouver l’événement qui va fédérer et les personnes avec qui on aura plaisir à se lancer, s’entrainer et se motiver. Bien sûr, il y a les clubs de sport, mais ils coûtent cher et sont souvent contraignants.
La bonne idée du jeune Français ? Créer un groupe sur facebook pour proposer des événements sportifs et permettre aux amateurs de participer gratuitement : JET (Just Easier Together). Au début, en janvier 2016, trois activités phares vont lancer la machine : le volley-ball, le football et le fitness. Le bouche-à-oreille aidant, la communauté va rapidement grossir. Les participants se rendent compte que faire du sport, c’est plus facile à plusieurs, surtout lorsque les autres ont les mêmes contraintes horaires que vous, les mêmes faiblesses (ou forces) physiques, et le même état d’esprit. Oui au fun, mais non à la déconne : on s’exerce sérieusement lorsqu’on est JETter.
Une grosse année est passée et la communauté s’est étoffée. « On a eu la chance, explique Nico, que des professionnels nous rejoignent pour proposer des activités variées : zumba, hip-hop, capoeira, escalade, yoga, basket-ball, self-defense… » Aujourd’hui, on propose 15 à 20 événements par semaine, gérés par des experts capables de conseiller, corriger un mouvement, donner des clés. Comme Dario, 14 ans de boxe au compteur, qui aimerait ouvrir sa salle mais offre, en attendant, ses services à JET Sport à raison d’une heure d’entraînement par semaine.
Même ici où le sport est roi, la plupart des coaches diplômés ne s’en sortent pas après leurs études, ils ont du mal à trouver des élèves, les investissements pour des locaux en ville sont importants et, surtout, comment attirer les élèves ? JET Sport leur donne de la visibilité. En plus, grâce à sa nouvelle application (accessible via apple store ou google play) on peut noter son prof. Une manière de donner de lui donner de la crédibilité en reconnaissant ses talents. S’il le souhaite, il pourra alors proposer des événements payants, à titre personnel. Un débouché financier possible.
Mais sous JET Sport, la gratuité des activités ne changera pas. Rendre le sport plus accessible, c’est le rendre séduisant, convivial, facile. Et gratuit. « Maintenant, il s’agit de trouver des partenaires et des sponsors qui croient en nous, concède Nico, car le modèle communautaire est génial, mais il faut trouver un équilibre financier. » JET Sport (que Nico gère avec Laura et Jonathan) compte désormais 6500 membres sur facebook et recense 20 000 participations depuis ses débuts. Côté notes, ça brille avec 5 étoiles décernées, jamais moins. La suite ? Participer à des festivals, proposer des activités aux seniors ou aux plus jeunes. L’âge moyen des JETter est de 25 ans, mais le participant le plus âgé a la soixantaine… Mettre plus de monde au sport quand 56% des Australiens s’activent déjà et 20 % en ont le projet : évidemment c’est possible !
Les cours sont gratuits, mais les places sont limitées et sur inscriptions.
Les lieux varient : jardins publics, plages, rooftops…
Les activités vont du yoga, au cyclisme, en passant par le HIIT, la boxe, la danse…
Pour en savoir plus et télécharger l’incontournable application c’est ici.
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