Christophe Lecourtier, ancien ambassadeur en Australie, a de fortes chances de devenir le nouveau directeur général au conseil d’administration du ministère du travail de l’Etat, chargé de travailler pour l’internationalisation de l’économie française qui se tient ce jeudi. Pascal Cagni, ex-directeur général d’Apple Europe, devrait aussi obtenir le poste de président en remplacement de l’ex-députée PS Seybah Dagoma. Le 30 août prochain, le conseil des ministres devrait valider ces nominations.
Comme nous le rapporte le journal Les Echos, Christophe Lecourtier sait ce qui l’attend. En effet, il a été directeur général d’Ubi France entre 2008 et 2014. En 2015, cette structure s’était associée à l’Agence française des investissements internationaux (AFII) pour créer Business France.
Pour autant, ce n’est pas gagné. Bien que l’attractivité économique de la France croît doucement, les exportations ne suivent pas la même cadence. En effet, sur les six premiers mois de l’année, le déficit commercial s’est agrandi (34,4 milliards d’euros). Pour la présidence de Business France représentée par Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat au quai d’Orsay, et Benjamin Griveaux, secrétaire d’Etat à Bercy, la tendance est inquiétante. Il sera nécessaire de mettre en place des réformes structurelles sur le long terme, qui amélioreront la compétitivité.
Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, a déclaré en juillet au journal « Les Echos » que: « cette situation sera d’abord corrigée du fait de l’application du programme des réformes sur lequel a été élu le président de la République ». Cependant, le gouvernement travaille aussi sur une réforme du rôle des différents acteurs. Elle concerne les chambres de commerce et d’industrie à l’étranger, des régions, de Business France et des ambassades. Caractérisé comme « trop compliqué, peu lisible pour les entreprises et donc inefficace », ce dispositif actuel est régulièrement la cible de critiques.
Selon Les Echos, le nouveau duo à la tête de Business France, devra faire des propositions pour résoudre ces sujets. Pendant la période d’été, la grande majorité des acteurs s’est mobilisée pour défendre leur cause auprès du pouvoir exécutif. Pour le moment, ce dernier n’est pas sûr de la direction que suivra la réforme. De plus, avec l’urgence qu’amène des sujets tels que la réforme du code du travail ou le projet de loi de finance 2018, Bercy sera certainement très occupé pour les semaines à venir.
Source: Les Echos
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