Voici cinq choses à savoir sur le territoire d’outre-mer, surnommé « le caillou » par les colons blancs.
– Un archipel à 18.000 km de Paris –
La collectivité française de 271.400 habitants est située à quelque 18.000 km de la métropole et à 2.000 km de l’Australie. Il faut compter au moins 24 heures de vol depuis Paris pour rejoindre son chef-lieu Nouméa.
Elle se compose d’une île principale, la Grande Terre, et des îles Loyauté: Maré, Ouvéa, Lifou et Tiga. L’île des Pins au sud et les îles Belep au nord sont également habitées. Ses lagons exceptionnels sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.
– Kanak et Caldoches –
Les deux principales communautés sont les Kanak (41%), premiers habitants du pays, et les Caldoches (24%), descendants des colons blancs. Mais une part grandissante de la population déclare désormais être métissée ou « calédonienne ».
La province Sud, où se trouve Nouméa, concentre plus de 70% des habitants, contre près de 20% en province Nord et moins de dix dans les îles Loyauté, peuplées très majoritairement de Kanak et plus pauvres. Le niveau de vie médian calédonien est sensiblement inférieur à celui de la métropole, avec de fortes disparités.
La croissance démographique est nettement plus faible qu’auparavant en raison d’une hausse des départs et d’une baisse des arrivées. Pour la première fois depuis 1983, le solde migratoire est négatif et le vieillissement de la population s’accélère.
– Une histoire de révoltes –
Dès 1878, 25 ans après la prise de contrôle française, une révolte kanak éclate contre la spoliation des terres. Quelque 600 insurgés et 200 Européens sont tués, des tribus rayées de la carte et 1.500 Kanak contraints à l’exil.
Lieu de bagne de 1864 à 1896, la Nouvelle-Calédonie devient un Territoire d’Outre-mer (TOM) en 1946, les Kanak obtiennent la nationalité française et progressivement le droit de vote.
Les années 1980 sont marquées par des violences entre Kanak et Caldoches, dont le point culminant a été la prise d’otage et l’assaut de la grotte d’Ouvéa en mai 1988, au cours desquels 19 militants kanak et six militaires français sont tués.
Un mois plus tard, les accords de Matignon scellent la réconciliation, au travers d’un rééquilibrage économique et d’un partage du pouvoir politique.
Ils sont suivis en 1998 par l’accord de Nouméa qui dote l’archipel d’un statut unique dans la République française reposant sur une autonomie progressive.
C’est dans le cadre de ces accords qu’un référendum en 2018 voit le non à l’indépendance l’emporter à 56,7%, sur fond de percée des indépendantistes. Elle se confirme en 2020 (53,26% de non).
Jugeant la campagne impossible à cause de l’épidémie de Covid-19, les indépendantistes kanak ont demandé en vain le report du dernier scrutin fixé au 12 décembre, prévenant qu’ils ne reconnaîtront pas son résultat.
– La richesse du nickel –
Si le secteur tertiaire domine, le nickel est le poumon économique de la Nouvelle-Calédonie, qui abrite environ 11% des réserves mondiales de ce minerai utilisé pour fabriquer l’acier inoxydable et les batteries des véhicules électriques.
C’est aussi un enjeu politique car pour les indépendantistes du FLNKS, le nickel, qui représente 90% des exportations, est le socle d’une indépendance viable. Sa contribution à la valeur ajoutée (6% en 2019) fluctue toutefois avec le cours mondial du minerai.
Un quart des emplois salariés du privé de l’archipel est lié au nickel et la SLN (groupe Eramet) est le premier employeur.
Les mines du groupe Vale ont été reprises au printemps par Prony Resources (PRNC), détenu à 51% par des acteurs locaux néocaledoniens, et qui a annoncé un mega-contrat avec Tesla. En difficultés, la « mine du nord » (SMSP), rachetée en 1990 par les indépendantistes, a elle été mise sous procédure de sauvegarde.
– Une épidémie « maîtrisée »-
D’abord épargnée et « Covid free », la Nouvelle-Calédonie a été frappée début septembre par une violente vague épidémique, actuellement « maîtrisée » selon les experts. Elle a fait 279 morts au 6 décembre et nécessité l’envoi de renforts de soignants de métropole.
Une obligation vaccinale pour des secteurs sensibles (santé, transports, etc.) a été reportée au 31 décembre 2021. 63% de la population totale est vaccinée et la plupart des restrictions ont été levées dans l’archipel, à l’exception des déplacements nocturnes et les rassemblements de plus de 30 personnes.
Voici cinq choses à savoir sur le territoire d’outre-mer, surnommé « le caillou » par les colons blancs.
– Un archipel à 18.000 km de Paris –
La collectivité française de 271.400 habitants est située à quelque 18.000 km de la métropole et à 2.000 km de l’Australie. Il faut compter au moins 24 heures de vol depuis Paris pour rejoindre son chef-lieu Nouméa.
Elle se compose d’une île principale, la Grande Terre, et des îles Loyauté: Maré, Ouvéa, Lifou et Tiga. L’île des Pins au sud et les îles Belep au nord sont également habitées. Ses lagons exceptionnels sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.
– Kanak et Caldoches –
Les deux principales communautés sont les Kanak (41%), premiers habitants du pays, et les Caldoches (24%), descendants des colons blancs. Mais une part grandissante de la population déclare désormais être métissée ou « calédonienne ».
La province Sud, où se trouve Nouméa, concentre plus de 70% des habitants, contre près de 20% en province Nord et moins de dix dans les îles Loyauté, peuplées très majoritairement de Kanak et plus pauvres. Le niveau de vie médian calédonien est sensiblement inférieur à celui de la métropole, avec de fortes disparités.
La croissance démographique est nettement plus faible qu’auparavant en raison d’une hausse des départs et d’une baisse des arrivées. Pour la première fois depuis 1983, le solde migratoire est négatif et le vieillissement de la population s’accélère.
– Une histoire de révoltes –
Dès 1878, 25 ans après la prise de contrôle française, une révolte kanak éclate contre la spoliation des terres. Quelque 600 insurgés et 200 Européens sont tués, des tribus rayées de la carte et 1.500 Kanak contraints à l’exil.
Lieu de bagne de 1864 à 1896, la Nouvelle-Calédonie devient un Territoire d’Outre-mer (TOM) en 1946, les Kanak obtiennent la nationalité française et progressivement le droit de vote.
Les années 1980 sont marquées par des violences entre Kanak et Caldoches, dont le point culminant a été la prise d’otage et l’assaut de la grotte d’Ouvéa en mai 1988, au cours desquels 19 militants kanak et six militaires français sont tués.
Un mois plus tard, les accords de Matignon scellent la réconciliation, au travers d’un rééquilibrage économique et d’un partage du pouvoir politique.
Ils sont suivis en 1998 par l’accord de Nouméa qui dote l’archipel d’un statut unique dans la République française reposant sur une autonomie progressive.
C’est dans le cadre de ces accords qu’un référendum en 2018 voit le non à l’indépendance l’emporter à 56,7%, sur fond de percée des indépendantistes. Elle se confirme en 2020 (53,26% de non).
Jugeant la campagne impossible à cause de l’épidémie de Covid-19, les indépendantistes kanak ont demandé en vain le report du dernier scrutin fixé au 12 décembre, prévenant qu’ils ne reconnaîtront pas son résultat.
– La richesse du nickel –
Si le secteur tertiaire domine, le nickel est le poumon économique de la Nouvelle-Calédonie, qui abrite environ 11% des réserves mondiales de ce minerai utilisé pour fabriquer l’acier inoxydable et les batteries des véhicules électriques.
C’est aussi un enjeu politique car pour les indépendantistes du FLNKS, le nickel, qui représente 90% des exportations, est le socle d’une indépendance viable. Sa contribution à la valeur ajoutée (6% en 2019) fluctue toutefois avec le cours mondial du minerai.
Un quart des emplois salariés du privé de l’archipel est lié au nickel et la SLN (groupe Eramet) est le premier employeur.
Les mines du groupe Vale ont été reprises au printemps par Prony Resources (PRNC), détenu à 51% par des acteurs locaux néocaledoniens, et qui a annoncé un mega-contrat avec Tesla. En difficultés, la « mine du nord » (SMSP), rachetée en 1990 par les indépendantistes, a elle été mise sous procédure de sauvegarde.
– Une épidémie « maîtrisée »-
D’abord épargnée et « Covid free », la Nouvelle-Calédonie a été frappée début septembre par une violente vague épidémique, actuellement « maîtrisée » selon les experts. Elle a fait 279 morts au 6 décembre et nécessité l’envoi de renforts de soignants de métropole.
Une obligation vaccinale pour des secteurs sensibles (santé, transports, etc.) a été reportée au 31 décembre 2021. 63% de la population totale est vaccinée et la plupart des restrictions ont été levées dans l’archipel, à l’exception des déplacements nocturnes et les rassemblements de plus de 30 personnes.
Voici cinq choses à savoir sur le territoire d’outre-mer, surnommé « le caillou » par les colons blancs.
– Un archipel à 18.000 km de Paris –
La collectivité française de 271.400 habitants est située à quelque 18.000 km de la métropole et à 2.000 km de l’Australie. Il faut compter au moins 24 heures de vol depuis Paris pour rejoindre son chef-lieu Nouméa.
Elle se compose d’une île principale, la Grande Terre, et des îles Loyauté: Maré, Ouvéa, Lifou et Tiga. L’île des Pins au sud et les îles Belep au nord sont également habitées. Ses lagons exceptionnels sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.
– Kanak et Caldoches –
Les deux principales communautés sont les Kanak (41%), premiers habitants du pays, et les Caldoches (24%), descendants des colons blancs. Mais une part grandissante de la population déclare désormais être métissée ou « calédonienne ».
La province Sud, où se trouve Nouméa, concentre plus de 70% des habitants, contre près de 20% en province Nord et moins de dix dans les îles Loyauté, peuplées très majoritairement de Kanak et plus pauvres. Le niveau de vie médian calédonien est sensiblement inférieur à celui de la métropole, avec de fortes disparités.
La croissance démographique est nettement plus faible qu’auparavant en raison d’une hausse des départs et d’une baisse des arrivées. Pour la première fois depuis 1983, le solde migratoire est négatif et le vieillissement de la population s’accélère.
– Une histoire de révoltes –
Dès 1878, 25 ans après la prise de contrôle française, une révolte kanak éclate contre la spoliation des terres. Quelque 600 insurgés et 200 Européens sont tués, des tribus rayées de la carte et 1.500 Kanak contraints à l’exil.
Lieu de bagne de 1864 à 1896, la Nouvelle-Calédonie devient un Territoire d’Outre-mer (TOM) en 1946, les Kanak obtiennent la nationalité française et progressivement le droit de vote.
Les années 1980 sont marquées par des violences entre Kanak et Caldoches, dont le point culminant a été la prise d’otage et l’assaut de la grotte d’Ouvéa en mai 1988, au cours desquels 19 militants kanak et six militaires français sont tués.
Un mois plus tard, les accords de Matignon scellent la réconciliation, au travers d’un rééquilibrage économique et d’un partage du pouvoir politique.
Ils sont suivis en 1998 par l’accord de Nouméa qui dote l’archipel d’un statut unique dans la République française reposant sur une autonomie progressive.
C’est dans le cadre de ces accords qu’un référendum en 2018 voit le non à l’indépendance l’emporter à 56,7%, sur fond de percée des indépendantistes. Elle se confirme en 2020 (53,26% de non).
Jugeant la campagne impossible à cause de l’épidémie de Covid-19, les indépendantistes kanak ont demandé en vain le report du dernier scrutin fixé au 12 décembre, prévenant qu’ils ne reconnaîtront pas son résultat.
– La richesse du nickel –
Si le secteur tertiaire domine, le nickel est le poumon économique de la Nouvelle-Calédonie, qui abrite environ 11% des réserves mondiales de ce minerai utilisé pour fabriquer l’acier inoxydable et les batteries des véhicules électriques.
C’est aussi un enjeu politique car pour les indépendantistes du FLNKS, le nickel, qui représente 90% des exportations, est le socle d’une indépendance viable. Sa contribution à la valeur ajoutée (6% en 2019) fluctue toutefois avec le cours mondial du minerai.
Un quart des emplois salariés du privé de l’archipel est lié au nickel et la SLN (groupe Eramet) est le premier employeur.
Les mines du groupe Vale ont été reprises au printemps par Prony Resources (PRNC), détenu à 51% par des acteurs locaux néocaledoniens, et qui a annoncé un mega-contrat avec Tesla. En difficultés, la « mine du nord » (SMSP), rachetée en 1990 par les indépendantistes, a elle été mise sous procédure de sauvegarde.
– Une épidémie « maîtrisée »-
D’abord épargnée et « Covid free », la Nouvelle-Calédonie a été frappée début septembre par une violente vague épidémique, actuellement « maîtrisée » selon les experts. Elle a fait 279 morts au 6 décembre et nécessité l’envoi de renforts de soignants de métropole.
Une obligation vaccinale pour des secteurs sensibles (santé, transports, etc.) a été reportée au 31 décembre 2021. 63% de la population totale est vaccinée et la plupart des restrictions ont été levées dans l’archipel, à l’exception des déplacements nocturnes et les rassemblements de plus de 30 personnes.
Voici cinq choses à savoir sur le territoire d’outre-mer, surnommé « le caillou » par les colons blancs.
– Un archipel à 18.000 km de Paris –
La collectivité française de 271.400 habitants est située à quelque 18.000 km de la métropole et à 2.000 km de l’Australie. Il faut compter au moins 24 heures de vol depuis Paris pour rejoindre son chef-lieu Nouméa.
Elle se compose d’une île principale, la Grande Terre, et des îles Loyauté: Maré, Ouvéa, Lifou et Tiga. L’île des Pins au sud et les îles Belep au nord sont également habitées. Ses lagons exceptionnels sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.
– Kanak et Caldoches –
Les deux principales communautés sont les Kanak (41%), premiers habitants du pays, et les Caldoches (24%), descendants des colons blancs. Mais une part grandissante de la population déclare désormais être métissée ou « calédonienne ».
La province Sud, où se trouve Nouméa, concentre plus de 70% des habitants, contre près de 20% en province Nord et moins de dix dans les îles Loyauté, peuplées très majoritairement de Kanak et plus pauvres. Le niveau de vie médian calédonien est sensiblement inférieur à celui de la métropole, avec de fortes disparités.
La croissance démographique est nettement plus faible qu’auparavant en raison d’une hausse des départs et d’une baisse des arrivées. Pour la première fois depuis 1983, le solde migratoire est négatif et le vieillissement de la population s’accélère.
– Une histoire de révoltes –
Dès 1878, 25 ans après la prise de contrôle française, une révolte kanak éclate contre la spoliation des terres. Quelque 600 insurgés et 200 Européens sont tués, des tribus rayées de la carte et 1.500 Kanak contraints à l’exil.
Lieu de bagne de 1864 à 1896, la Nouvelle-Calédonie devient un Territoire d’Outre-mer (TOM) en 1946, les Kanak obtiennent la nationalité française et progressivement le droit de vote.
Les années 1980 sont marquées par des violences entre Kanak et Caldoches, dont le point culminant a été la prise d’otage et l’assaut de la grotte d’Ouvéa en mai 1988, au cours desquels 19 militants kanak et six militaires français sont tués.
Un mois plus tard, les accords de Matignon scellent la réconciliation, au travers d’un rééquilibrage économique et d’un partage du pouvoir politique.
Ils sont suivis en 1998 par l’accord de Nouméa qui dote l’archipel d’un statut unique dans la République française reposant sur une autonomie progressive.
C’est dans le cadre de ces accords qu’un référendum en 2018 voit le non à l’indépendance l’emporter à 56,7%, sur fond de percée des indépendantistes. Elle se confirme en 2020 (53,26% de non).
Jugeant la campagne impossible à cause de l’épidémie de Covid-19, les indépendantistes kanak ont demandé en vain le report du dernier scrutin fixé au 12 décembre, prévenant qu’ils ne reconnaîtront pas son résultat.
– La richesse du nickel –
Si le secteur tertiaire domine, le nickel est le poumon économique de la Nouvelle-Calédonie, qui abrite environ 11% des réserves mondiales de ce minerai utilisé pour fabriquer l’acier inoxydable et les batteries des véhicules électriques.
C’est aussi un enjeu politique car pour les indépendantistes du FLNKS, le nickel, qui représente 90% des exportations, est le socle d’une indépendance viable. Sa contribution à la valeur ajoutée (6% en 2019) fluctue toutefois avec le cours mondial du minerai.
Un quart des emplois salariés du privé de l’archipel est lié au nickel et la SLN (groupe Eramet) est le premier employeur.
Les mines du groupe Vale ont été reprises au printemps par Prony Resources (PRNC), détenu à 51% par des acteurs locaux néocaledoniens, et qui a annoncé un mega-contrat avec Tesla. En difficultés, la « mine du nord » (SMSP), rachetée en 1990 par les indépendantistes, a elle été mise sous procédure de sauvegarde.
– Une épidémie « maîtrisée »-
D’abord épargnée et « Covid free », la Nouvelle-Calédonie a été frappée début septembre par une violente vague épidémique, actuellement « maîtrisée » selon les experts. Elle a fait 279 morts au 6 décembre et nécessité l’envoi de renforts de soignants de métropole.
Une obligation vaccinale pour des secteurs sensibles (santé, transports, etc.) a été reportée au 31 décembre 2021. 63% de la population totale est vaccinée et la plupart des restrictions ont été levées dans l’archipel, à l’exception des déplacements nocturnes et les rassemblements de plus de 30 personnes.
Voici cinq choses à savoir sur le territoire d’outre-mer, surnommé « le caillou » par les colons blancs.
– Un archipel à 18.000 km de Paris –
La collectivité française de 271.400 habitants est située à quelque 18.000 km de la métropole et à 2.000 km de l’Australie. Il faut compter au moins 24 heures de vol depuis Paris pour rejoindre son chef-lieu Nouméa.
Elle se compose d’une île principale, la Grande Terre, et des îles Loyauté: Maré, Ouvéa, Lifou et Tiga. L’île des Pins au sud et les îles Belep au nord sont également habitées. Ses lagons exceptionnels sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.
– Kanak et Caldoches –
Les deux principales communautés sont les Kanak (41%), premiers habitants du pays, et les Caldoches (24%), descendants des colons blancs. Mais une part grandissante de la population déclare désormais être métissée ou « calédonienne ».
La province Sud, où se trouve Nouméa, concentre plus de 70% des habitants, contre près de 20% en province Nord et moins de dix dans les îles Loyauté, peuplées très majoritairement de Kanak et plus pauvres. Le niveau de vie médian calédonien est sensiblement inférieur à celui de la métropole, avec de fortes disparités.
La croissance démographique est nettement plus faible qu’auparavant en raison d’une hausse des départs et d’une baisse des arrivées. Pour la première fois depuis 1983, le solde migratoire est négatif et le vieillissement de la population s’accélère.
– Une histoire de révoltes –
Dès 1878, 25 ans après la prise de contrôle française, une révolte kanak éclate contre la spoliation des terres. Quelque 600 insurgés et 200 Européens sont tués, des tribus rayées de la carte et 1.500 Kanak contraints à l’exil.
Lieu de bagne de 1864 à 1896, la Nouvelle-Calédonie devient un Territoire d’Outre-mer (TOM) en 1946, les Kanak obtiennent la nationalité française et progressivement le droit de vote.
Les années 1980 sont marquées par des violences entre Kanak et Caldoches, dont le point culminant a été la prise d’otage et l’assaut de la grotte d’Ouvéa en mai 1988, au cours desquels 19 militants kanak et six militaires français sont tués.
Un mois plus tard, les accords de Matignon scellent la réconciliation, au travers d’un rééquilibrage économique et d’un partage du pouvoir politique.
Ils sont suivis en 1998 par l’accord de Nouméa qui dote l’archipel d’un statut unique dans la République française reposant sur une autonomie progressive.
C’est dans le cadre de ces accords qu’un référendum en 2018 voit le non à l’indépendance l’emporter à 56,7%, sur fond de percée des indépendantistes. Elle se confirme en 2020 (53,26% de non).
Jugeant la campagne impossible à cause de l’épidémie de Covid-19, les indépendantistes kanak ont demandé en vain le report du dernier scrutin fixé au 12 décembre, prévenant qu’ils ne reconnaîtront pas son résultat.
– La richesse du nickel –
Si le secteur tertiaire domine, le nickel est le poumon économique de la Nouvelle-Calédonie, qui abrite environ 11% des réserves mondiales de ce minerai utilisé pour fabriquer l’acier inoxydable et les batteries des véhicules électriques.
C’est aussi un enjeu politique car pour les indépendantistes du FLNKS, le nickel, qui représente 90% des exportations, est le socle d’une indépendance viable. Sa contribution à la valeur ajoutée (6% en 2019) fluctue toutefois avec le cours mondial du minerai.
Un quart des emplois salariés du privé de l’archipel est lié au nickel et la SLN (groupe Eramet) est le premier employeur.
Les mines du groupe Vale ont été reprises au printemps par Prony Resources (PRNC), détenu à 51% par des acteurs locaux néocaledoniens, et qui a annoncé un mega-contrat avec Tesla. En difficultés, la « mine du nord » (SMSP), rachetée en 1990 par les indépendantistes, a elle été mise sous procédure de sauvegarde.
– Une épidémie « maîtrisée »-
D’abord épargnée et « Covid free », la Nouvelle-Calédonie a été frappée début septembre par une violente vague épidémique, actuellement « maîtrisée » selon les experts. Elle a fait 279 morts au 6 décembre et nécessité l’envoi de renforts de soignants de métropole.
Une obligation vaccinale pour des secteurs sensibles (santé, transports, etc.) a été reportée au 31 décembre 2021. 63% de la population totale est vaccinée et la plupart des restrictions ont été levées dans l’archipel, à l’exception des déplacements nocturnes et les rassemblements de plus de 30 personnes.
Voici cinq choses à savoir sur le territoire d’outre-mer, surnommé « le caillou » par les colons blancs.
– Un archipel à 18.000 km de Paris –
La collectivité française de 271.400 habitants est située à quelque 18.000 km de la métropole et à 2.000 km de l’Australie. Il faut compter au moins 24 heures de vol depuis Paris pour rejoindre son chef-lieu Nouméa.
Elle se compose d’une île principale, la Grande Terre, et des îles Loyauté: Maré, Ouvéa, Lifou et Tiga. L’île des Pins au sud et les îles Belep au nord sont également habitées. Ses lagons exceptionnels sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.
– Kanak et Caldoches –
Les deux principales communautés sont les Kanak (41%), premiers habitants du pays, et les Caldoches (24%), descendants des colons blancs. Mais une part grandissante de la population déclare désormais être métissée ou « calédonienne ».
La province Sud, où se trouve Nouméa, concentre plus de 70% des habitants, contre près de 20% en province Nord et moins de dix dans les îles Loyauté, peuplées très majoritairement de Kanak et plus pauvres. Le niveau de vie médian calédonien est sensiblement inférieur à celui de la métropole, avec de fortes disparités.
La croissance démographique est nettement plus faible qu’auparavant en raison d’une hausse des départs et d’une baisse des arrivées. Pour la première fois depuis 1983, le solde migratoire est négatif et le vieillissement de la population s’accélère.
– Une histoire de révoltes –
Dès 1878, 25 ans après la prise de contrôle française, une révolte kanak éclate contre la spoliation des terres. Quelque 600 insurgés et 200 Européens sont tués, des tribus rayées de la carte et 1.500 Kanak contraints à l’exil.
Lieu de bagne de 1864 à 1896, la Nouvelle-Calédonie devient un Territoire d’Outre-mer (TOM) en 1946, les Kanak obtiennent la nationalité française et progressivement le droit de vote.
Les années 1980 sont marquées par des violences entre Kanak et Caldoches, dont le point culminant a été la prise d’otage et l’assaut de la grotte d’Ouvéa en mai 1988, au cours desquels 19 militants kanak et six militaires français sont tués.
Un mois plus tard, les accords de Matignon scellent la réconciliation, au travers d’un rééquilibrage économique et d’un partage du pouvoir politique.
Ils sont suivis en 1998 par l’accord de Nouméa qui dote l’archipel d’un statut unique dans la République française reposant sur une autonomie progressive.
C’est dans le cadre de ces accords qu’un référendum en 2018 voit le non à l’indépendance l’emporter à 56,7%, sur fond de percée des indépendantistes. Elle se confirme en 2020 (53,26% de non).
Jugeant la campagne impossible à cause de l’épidémie de Covid-19, les indépendantistes kanak ont demandé en vain le report du dernier scrutin fixé au 12 décembre, prévenant qu’ils ne reconnaîtront pas son résultat.
– La richesse du nickel –
Si le secteur tertiaire domine, le nickel est le poumon économique de la Nouvelle-Calédonie, qui abrite environ 11% des réserves mondiales de ce minerai utilisé pour fabriquer l’acier inoxydable et les batteries des véhicules électriques.
C’est aussi un enjeu politique car pour les indépendantistes du FLNKS, le nickel, qui représente 90% des exportations, est le socle d’une indépendance viable. Sa contribution à la valeur ajoutée (6% en 2019) fluctue toutefois avec le cours mondial du minerai.
Un quart des emplois salariés du privé de l’archipel est lié au nickel et la SLN (groupe Eramet) est le premier employeur.
Les mines du groupe Vale ont été reprises au printemps par Prony Resources (PRNC), détenu à 51% par des acteurs locaux néocaledoniens, et qui a annoncé un mega-contrat avec Tesla. En difficultés, la « mine du nord » (SMSP), rachetée en 1990 par les indépendantistes, a elle été mise sous procédure de sauvegarde.
– Une épidémie « maîtrisée »-
D’abord épargnée et « Covid free », la Nouvelle-Calédonie a été frappée début septembre par une violente vague épidémique, actuellement « maîtrisée » selon les experts. Elle a fait 279 morts au 6 décembre et nécessité l’envoi de renforts de soignants de métropole.
Une obligation vaccinale pour des secteurs sensibles (santé, transports, etc.) a été reportée au 31 décembre 2021. 63% de la population totale est vaccinée et la plupart des restrictions ont été levées dans l’archipel, à l’exception des déplacements nocturnes et les rassemblements de plus de 30 personnes.
Voici cinq choses à savoir sur le territoire d’outre-mer, surnommé « le caillou » par les colons blancs.
– Un archipel à 18.000 km de Paris –
La collectivité française de 271.400 habitants est située à quelque 18.000 km de la métropole et à 2.000 km de l’Australie. Il faut compter au moins 24 heures de vol depuis Paris pour rejoindre son chef-lieu Nouméa.
Elle se compose d’une île principale, la Grande Terre, et des îles Loyauté: Maré, Ouvéa, Lifou et Tiga. L’île des Pins au sud et les îles Belep au nord sont également habitées. Ses lagons exceptionnels sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.
– Kanak et Caldoches –
Les deux principales communautés sont les Kanak (41%), premiers habitants du pays, et les Caldoches (24%), descendants des colons blancs. Mais une part grandissante de la population déclare désormais être métissée ou « calédonienne ».
La province Sud, où se trouve Nouméa, concentre plus de 70% des habitants, contre près de 20% en province Nord et moins de dix dans les îles Loyauté, peuplées très majoritairement de Kanak et plus pauvres. Le niveau de vie médian calédonien est sensiblement inférieur à celui de la métropole, avec de fortes disparités.
La croissance démographique est nettement plus faible qu’auparavant en raison d’une hausse des départs et d’une baisse des arrivées. Pour la première fois depuis 1983, le solde migratoire est négatif et le vieillissement de la population s’accélère.
– Une histoire de révoltes –
Dès 1878, 25 ans après la prise de contrôle française, une révolte kanak éclate contre la spoliation des terres. Quelque 600 insurgés et 200 Européens sont tués, des tribus rayées de la carte et 1.500 Kanak contraints à l’exil.
Lieu de bagne de 1864 à 1896, la Nouvelle-Calédonie devient un Territoire d’Outre-mer (TOM) en 1946, les Kanak obtiennent la nationalité française et progressivement le droit de vote.
Les années 1980 sont marquées par des violences entre Kanak et Caldoches, dont le point culminant a été la prise d’otage et l’assaut de la grotte d’Ouvéa en mai 1988, au cours desquels 19 militants kanak et six militaires français sont tués.
Un mois plus tard, les accords de Matignon scellent la réconciliation, au travers d’un rééquilibrage économique et d’un partage du pouvoir politique.
Ils sont suivis en 1998 par l’accord de Nouméa qui dote l’archipel d’un statut unique dans la République française reposant sur une autonomie progressive.
C’est dans le cadre de ces accords qu’un référendum en 2018 voit le non à l’indépendance l’emporter à 56,7%, sur fond de percée des indépendantistes. Elle se confirme en 2020 (53,26% de non).
Jugeant la campagne impossible à cause de l’épidémie de Covid-19, les indépendantistes kanak ont demandé en vain le report du dernier scrutin fixé au 12 décembre, prévenant qu’ils ne reconnaîtront pas son résultat.
– La richesse du nickel –
Si le secteur tertiaire domine, le nickel est le poumon économique de la Nouvelle-Calédonie, qui abrite environ 11% des réserves mondiales de ce minerai utilisé pour fabriquer l’acier inoxydable et les batteries des véhicules électriques.
C’est aussi un enjeu politique car pour les indépendantistes du FLNKS, le nickel, qui représente 90% des exportations, est le socle d’une indépendance viable. Sa contribution à la valeur ajoutée (6% en 2019) fluctue toutefois avec le cours mondial du minerai.
Un quart des emplois salariés du privé de l’archipel est lié au nickel et la SLN (groupe Eramet) est le premier employeur.
Les mines du groupe Vale ont été reprises au printemps par Prony Resources (PRNC), détenu à 51% par des acteurs locaux néocaledoniens, et qui a annoncé un mega-contrat avec Tesla. En difficultés, la « mine du nord » (SMSP), rachetée en 1990 par les indépendantistes, a elle été mise sous procédure de sauvegarde.
– Une épidémie « maîtrisée »-
D’abord épargnée et « Covid free », la Nouvelle-Calédonie a été frappée début septembre par une violente vague épidémique, actuellement « maîtrisée » selon les experts. Elle a fait 279 morts au 6 décembre et nécessité l’envoi de renforts de soignants de métropole.
Une obligation vaccinale pour des secteurs sensibles (santé, transports, etc.) a été reportée au 31 décembre 2021. 63% de la population totale est vaccinée et la plupart des restrictions ont été levées dans l’archipel, à l’exception des déplacements nocturnes et les rassemblements de plus de 30 personnes.
Voici cinq choses à savoir sur le territoire d’outre-mer, surnommé « le caillou » par les colons blancs.
– Un archipel à 18.000 km de Paris –
La collectivité française de 271.400 habitants est située à quelque 18.000 km de la métropole et à 2.000 km de l’Australie. Il faut compter au moins 24 heures de vol depuis Paris pour rejoindre son chef-lieu Nouméa.
Elle se compose d’une île principale, la Grande Terre, et des îles Loyauté: Maré, Ouvéa, Lifou et Tiga. L’île des Pins au sud et les îles Belep au nord sont également habitées. Ses lagons exceptionnels sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.
– Kanak et Caldoches –
Les deux principales communautés sont les Kanak (41%), premiers habitants du pays, et les Caldoches (24%), descendants des colons blancs. Mais une part grandissante de la population déclare désormais être métissée ou « calédonienne ».
La province Sud, où se trouve Nouméa, concentre plus de 70% des habitants, contre près de 20% en province Nord et moins de dix dans les îles Loyauté, peuplées très majoritairement de Kanak et plus pauvres. Le niveau de vie médian calédonien est sensiblement inférieur à celui de la métropole, avec de fortes disparités.
La croissance démographique est nettement plus faible qu’auparavant en raison d’une hausse des départs et d’une baisse des arrivées. Pour la première fois depuis 1983, le solde migratoire est négatif et le vieillissement de la population s’accélère.
– Une histoire de révoltes –
Dès 1878, 25 ans après la prise de contrôle française, une révolte kanak éclate contre la spoliation des terres. Quelque 600 insurgés et 200 Européens sont tués, des tribus rayées de la carte et 1.500 Kanak contraints à l’exil.
Lieu de bagne de 1864 à 1896, la Nouvelle-Calédonie devient un Territoire d’Outre-mer (TOM) en 1946, les Kanak obtiennent la nationalité française et progressivement le droit de vote.
Les années 1980 sont marquées par des violences entre Kanak et Caldoches, dont le point culminant a été la prise d’otage et l’assaut de la grotte d’Ouvéa en mai 1988, au cours desquels 19 militants kanak et six militaires français sont tués.
Un mois plus tard, les accords de Matignon scellent la réconciliation, au travers d’un rééquilibrage économique et d’un partage du pouvoir politique.
Ils sont suivis en 1998 par l’accord de Nouméa qui dote l’archipel d’un statut unique dans la République française reposant sur une autonomie progressive.
C’est dans le cadre de ces accords qu’un référendum en 2018 voit le non à l’indépendance l’emporter à 56,7%, sur fond de percée des indépendantistes. Elle se confirme en 2020 (53,26% de non).
Jugeant la campagne impossible à cause de l’épidémie de Covid-19, les indépendantistes kanak ont demandé en vain le report du dernier scrutin fixé au 12 décembre, prévenant qu’ils ne reconnaîtront pas son résultat.
– La richesse du nickel –
Si le secteur tertiaire domine, le nickel est le poumon économique de la Nouvelle-Calédonie, qui abrite environ 11% des réserves mondiales de ce minerai utilisé pour fabriquer l’acier inoxydable et les batteries des véhicules électriques.
C’est aussi un enjeu politique car pour les indépendantistes du FLNKS, le nickel, qui représente 90% des exportations, est le socle d’une indépendance viable. Sa contribution à la valeur ajoutée (6% en 2019) fluctue toutefois avec le cours mondial du minerai.
Un quart des emplois salariés du privé de l’archipel est lié au nickel et la SLN (groupe Eramet) est le premier employeur.
Les mines du groupe Vale ont été reprises au printemps par Prony Resources (PRNC), détenu à 51% par des acteurs locaux néocaledoniens, et qui a annoncé un mega-contrat avec Tesla. En difficultés, la « mine du nord » (SMSP), rachetée en 1990 par les indépendantistes, a elle été mise sous procédure de sauvegarde.
– Une épidémie « maîtrisée »-
D’abord épargnée et « Covid free », la Nouvelle-Calédonie a été frappée début septembre par une violente vague épidémique, actuellement « maîtrisée » selon les experts. Elle a fait 279 morts au 6 décembre et nécessité l’envoi de renforts de soignants de métropole.
Une obligation vaccinale pour des secteurs sensibles (santé, transports, etc.) a été reportée au 31 décembre 2021. 63% de la population totale est vaccinée et la plupart des restrictions ont été levées dans l’archipel, à l’exception des déplacements nocturnes et les rassemblements de plus de 30 personnes.
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