Les entreprises le savent : aujourd’hui, recruter de bons profils est capital. De la qualité des collaborateurs dépend le succès d’un business. Or, depuis quelques années, et sous l’impulsion de nouvelles technologies, le recrutement subit des changements colossaux qui laissent place à une nouvelle race de recruteurs. Mieux formés aux enjeux actuels, ces acteurs ont compris les codes du recrutement 3.0.
Les nouvelles technologies ont transformé le rapport entre entreprises et candidats. Moins loyaux qu’autrefois, lorsqu’ils faisaient toute leur carrière dans la même structure, les travailleurs changent actuellement plus facilement d’environnement de travail. Ils sont aussi davantage courtisés par les entreprises, qui se livrent à une guerre sans merci pour les recruter. Face à cela, les recruteurs doivent se réinventer et être créatifs.
L’importance de l’inbound recruitment
Dans certains secteurs, comme celui de l’IT, pas moins de 5% des gens cherchent un emploi de façon active, tandis que les 95% restant sont eux intéressés par de l’information et des opportunités, si elles sont de qualité. Conscients de cette statistique, beaucoup de recruteurs souhaitent approcher ces « candidats potentiels » par le biais d’une nouvelle forme de communication :l’inbound recruitment. Le principe est simple : diffuser des messages (photos, vidéos, articles de blog, newsletters…) intéressants, informatifs et divertissants à destination de talents potentiels, dans le but de renforcer l’image et la crédibilité de l’entreprise.
Des candidats de plus en plus exigeants
Autre réalité contemporaine du recrutement : l’exigence des candidats vis-à-vis des employeurs. De plus en plus mobiles, ils ne rechignent jamais à s’expatrier pour avoir accès au meilleur emploi ou aux meilleures conditions salariales. Ils sont également extrêmement sensibles à l’honnêteté, l’authenticité, l’intégrité et la transparence des échanges avec les employeurs. Ils ne souhaitent plus être en relation avec des entreprises bureaucratiques, mais aiment les échanges francs, transparents, dignes de confiance. Enfin, ils sont avides d’informations : aujourd’hui, selon l’agence de recrutement ClearSource, seuls 2% des candidats postulent directement à une offre, sans informations complémentaires. Face à ces exigences, les entreprises doivent être suffisamment « sexy » et attrayantes. Elles ont donc l’obligation de parler de leurs valeurs et de leur vision… en toute transparence.
Développer sa « marque de recrutement »
Enfin, pour attirer les meilleurs profils, une entreprise doit également développer sa marque (ou image) de recrutement, c’est à dire le positionnement et les valeurs qui sont les siennes lors du choix des collaborateurs, de leur accompagnement ou de leur développement. En effet, l’on remarque que les entreprises font souvent l’erreur de miser uniquement sur leur nom pour attirer des profils. Mais aujourd’hui, les candidats sont attentifs à la réputation des entreprises. Accompagne-t-elle ses nouvelles recrues ? Les laisse-t-elles progresser et manœuvrer en interne ? Autant de questions auxquelles les candidats accordent une importance toute particulière, et qui doit se dégager de l’image de recrutement d’une boîte. Pour propager cette image auprès des candidats, les entreprises doivent utiliser les réseaux sociaux. L’objectif n’étant pas d’augmenter le nombre d’embauches, mais plutôt de créer des communautés engagées, raconter une histoire, écouter, discuter et créer un véritable attachement avec les gens. Twitter, Facebook ou Linkedin servent donc à forger une histoire d’entreprise, et constituer un pool d’ambassadeurs, c’est-à-dire des gens capables de défendre l’entreprise, en parler, et générer à long termes une envie d’y travailler.
Source : La Libre Belgique
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