Taïwan a vivement dénoncé l’incursion record lundi de 56 avions de l’armée chinoise dans sa zone de défense aérienne, au lendemain des déclarations des Etats-Unis sur les « provocations militaires » de Pékin dans cette région.
Quatre autres avions chinois ont plus tard, dans la nuit, pénétré dans cette zone qui est un espace aérien dans lequel un Etat souhaite identifier et localiser les aéronefs pour des raisons de sécurité nationale, portant leur nombre total à 56, selon le ministère.
De son côté, le Conseil des Affaires du Continent, le principal organe de décision de Taïwan en matière de politique à l’égard de la Chine, a accusé cette dernière de « porter gravement atteinte au statu quo » dans le détroit de Taïwan.
« Nous exigeons des autorités à Pékin qu’elles cessent immédiatement leurs actions provocatrices non-pacifiques et irresponsables », a déclaré dans un communiqué son porte-parole, Chiu Chui-cheng, affirmant que Taïwan « ne cédera jamais » aux menaces.
Le porte-parole du département d’Etat américain, Ned Price, a affirmé que les Etats-Unis étaient « très inquiets » de la « provocation » de Pékin.
Ces actions sont « déstabilisantes » et elles « sapent la paix et la sécurité régionale », a-t-il expliqué.
« Nous exhortons Pékin à cesser ses pressions militaires, diplomatiques et économiques et sa coercition contre Taïwan », a ajouté le porte-parole, réaffirmant l' »engagement indéfectible » de Washington aux côtés de son allié.
La Chine considère cette île peuplée de 23 millions d’habitants comme une province rebelle appelée à retourner dans son giron, si nécessaire par la force.
– « Une seule Chine » –
Depuis l’arrivée en 2012 de Xi Jinping à la tête de son pays, des avions de guerre chinois ont presque quotidiennement pénétré dans la zone d’identification de défense aérienne.
Vendredi, le jour anniversaire de la Chine communiste, un nombre record d’avions des forces aériennes chinoises, 38 au total, parmi lesquels un bombardier H-6 à capacité nucléaire, étaient entrés dans cette zone.
Samedi, un nouveau record avait été établi avec l’incursion de 39 appareils, selon le ministère taïwanais de la Défense.
Le département d’Etat avait une première fois dénoncé dimanche les « provocations militaires » de la Chine près de Taïwan.
Le ministère chinois des Affaires étrangères avait en retour accusé Washington d’envoyer « un signal extrêmement erroné et irresponsable » de par ses actions « provocatrices » telles que la vente d’armes à Taipei et l’envoi de navires de guerre dans le détroit de Taïwan.
« Les Etats-Unis devraient rectifier leurs erreurs, sincèrement se plier au ‘principe d’une seule Chine’ (…) gérer prudemment et de manière adéquate la question de Taïwan et arrêter de soutenir les forces séparatistes indépendantistes taïwanaises », a déclaré sa porte-parole Hua Chunying.
Pékin a accentué la pression sur Taïwan depuis l’élection en 2016 de la présidente Tsai Ing-wen, qui rejette le « principe d’une seule Chine ».
En 2020, 380 avions des forces aériennes chinoises ont été détectés dans l’ADIZ de Taïwan et, depuis le début de cette année, ils sont plus de 600.
La colère de la Chine a été attisée par le passage récent d’une frégate britannique dans le détroit de Taïwan, dit aussi de Formose, qui sépare l’île de la Chine continentale, des eaux revendiquées par Pékin.
Des responsables militaires américains ont déjà evoqué avec inquiétude la possibilité d’une invasion chinoise, autrefois impensable.
L’incursion de lundi « était pour Pékin une façon de dire à Washington qu’il ne se soumettra pas aux avertissements américains et que c’est lui, pas Washington, qui fait la loi dans cette partie du monde », a estimé J. Michael Cole, expert de l’Université de Nottingham basé à Taïwan.
Taïwan a vivement dénoncé l’incursion record lundi de 56 avions de l’armée chinoise dans sa zone de défense aérienne, au lendemain des déclarations des Etats-Unis sur les « provocations militaires » de Pékin dans cette région.
Quatre autres avions chinois ont plus tard, dans la nuit, pénétré dans cette zone qui est un espace aérien dans lequel un Etat souhaite identifier et localiser les aéronefs pour des raisons de sécurité nationale, portant leur nombre total à 56, selon le ministère.
De son côté, le Conseil des Affaires du Continent, le principal organe de décision de Taïwan en matière de politique à l’égard de la Chine, a accusé cette dernière de « porter gravement atteinte au statu quo » dans le détroit de Taïwan.
« Nous exigeons des autorités à Pékin qu’elles cessent immédiatement leurs actions provocatrices non-pacifiques et irresponsables », a déclaré dans un communiqué son porte-parole, Chiu Chui-cheng, affirmant que Taïwan « ne cédera jamais » aux menaces.
Le porte-parole du département d’Etat américain, Ned Price, a affirmé que les Etats-Unis étaient « très inquiets » de la « provocation » de Pékin.
Ces actions sont « déstabilisantes » et elles « sapent la paix et la sécurité régionale », a-t-il expliqué.
« Nous exhortons Pékin à cesser ses pressions militaires, diplomatiques et économiques et sa coercition contre Taïwan », a ajouté le porte-parole, réaffirmant l' »engagement indéfectible » de Washington aux côtés de son allié.
La Chine considère cette île peuplée de 23 millions d’habitants comme une province rebelle appelée à retourner dans son giron, si nécessaire par la force.
– « Une seule Chine » –
Depuis l’arrivée en 2012 de Xi Jinping à la tête de son pays, des avions de guerre chinois ont presque quotidiennement pénétré dans la zone d’identification de défense aérienne.
Vendredi, le jour anniversaire de la Chine communiste, un nombre record d’avions des forces aériennes chinoises, 38 au total, parmi lesquels un bombardier H-6 à capacité nucléaire, étaient entrés dans cette zone.
Samedi, un nouveau record avait été établi avec l’incursion de 39 appareils, selon le ministère taïwanais de la Défense.
Le département d’Etat avait une première fois dénoncé dimanche les « provocations militaires » de la Chine près de Taïwan.
Le ministère chinois des Affaires étrangères avait en retour accusé Washington d’envoyer « un signal extrêmement erroné et irresponsable » de par ses actions « provocatrices » telles que la vente d’armes à Taipei et l’envoi de navires de guerre dans le détroit de Taïwan.
« Les Etats-Unis devraient rectifier leurs erreurs, sincèrement se plier au ‘principe d’une seule Chine’ (…) gérer prudemment et de manière adéquate la question de Taïwan et arrêter de soutenir les forces séparatistes indépendantistes taïwanaises », a déclaré sa porte-parole Hua Chunying.
Pékin a accentué la pression sur Taïwan depuis l’élection en 2016 de la présidente Tsai Ing-wen, qui rejette le « principe d’une seule Chine ».
En 2020, 380 avions des forces aériennes chinoises ont été détectés dans l’ADIZ de Taïwan et, depuis le début de cette année, ils sont plus de 600.
La colère de la Chine a été attisée par le passage récent d’une frégate britannique dans le détroit de Taïwan, dit aussi de Formose, qui sépare l’île de la Chine continentale, des eaux revendiquées par Pékin.
Des responsables militaires américains ont déjà evoqué avec inquiétude la possibilité d’une invasion chinoise, autrefois impensable.
L’incursion de lundi « était pour Pékin une façon de dire à Washington qu’il ne se soumettra pas aux avertissements américains et que c’est lui, pas Washington, qui fait la loi dans cette partie du monde », a estimé J. Michael Cole, expert de l’Université de Nottingham basé à Taïwan.
Taïwan a vivement dénoncé l’incursion record lundi de 56 avions de l’armée chinoise dans sa zone de défense aérienne, au lendemain des déclarations des Etats-Unis sur les « provocations militaires » de Pékin dans cette région.
Quatre autres avions chinois ont plus tard, dans la nuit, pénétré dans cette zone qui est un espace aérien dans lequel un Etat souhaite identifier et localiser les aéronefs pour des raisons de sécurité nationale, portant leur nombre total à 56, selon le ministère.
De son côté, le Conseil des Affaires du Continent, le principal organe de décision de Taïwan en matière de politique à l’égard de la Chine, a accusé cette dernière de « porter gravement atteinte au statu quo » dans le détroit de Taïwan.
« Nous exigeons des autorités à Pékin qu’elles cessent immédiatement leurs actions provocatrices non-pacifiques et irresponsables », a déclaré dans un communiqué son porte-parole, Chiu Chui-cheng, affirmant que Taïwan « ne cédera jamais » aux menaces.
Le porte-parole du département d’Etat américain, Ned Price, a affirmé que les Etats-Unis étaient « très inquiets » de la « provocation » de Pékin.
Ces actions sont « déstabilisantes » et elles « sapent la paix et la sécurité régionale », a-t-il expliqué.
« Nous exhortons Pékin à cesser ses pressions militaires, diplomatiques et économiques et sa coercition contre Taïwan », a ajouté le porte-parole, réaffirmant l' »engagement indéfectible » de Washington aux côtés de son allié.
La Chine considère cette île peuplée de 23 millions d’habitants comme une province rebelle appelée à retourner dans son giron, si nécessaire par la force.
– « Une seule Chine » –
Depuis l’arrivée en 2012 de Xi Jinping à la tête de son pays, des avions de guerre chinois ont presque quotidiennement pénétré dans la zone d’identification de défense aérienne.
Vendredi, le jour anniversaire de la Chine communiste, un nombre record d’avions des forces aériennes chinoises, 38 au total, parmi lesquels un bombardier H-6 à capacité nucléaire, étaient entrés dans cette zone.
Samedi, un nouveau record avait été établi avec l’incursion de 39 appareils, selon le ministère taïwanais de la Défense.
Le département d’Etat avait une première fois dénoncé dimanche les « provocations militaires » de la Chine près de Taïwan.
Le ministère chinois des Affaires étrangères avait en retour accusé Washington d’envoyer « un signal extrêmement erroné et irresponsable » de par ses actions « provocatrices » telles que la vente d’armes à Taipei et l’envoi de navires de guerre dans le détroit de Taïwan.
« Les Etats-Unis devraient rectifier leurs erreurs, sincèrement se plier au ‘principe d’une seule Chine’ (…) gérer prudemment et de manière adéquate la question de Taïwan et arrêter de soutenir les forces séparatistes indépendantistes taïwanaises », a déclaré sa porte-parole Hua Chunying.
Pékin a accentué la pression sur Taïwan depuis l’élection en 2016 de la présidente Tsai Ing-wen, qui rejette le « principe d’une seule Chine ».
En 2020, 380 avions des forces aériennes chinoises ont été détectés dans l’ADIZ de Taïwan et, depuis le début de cette année, ils sont plus de 600.
La colère de la Chine a été attisée par le passage récent d’une frégate britannique dans le détroit de Taïwan, dit aussi de Formose, qui sépare l’île de la Chine continentale, des eaux revendiquées par Pékin.
Des responsables militaires américains ont déjà evoqué avec inquiétude la possibilité d’une invasion chinoise, autrefois impensable.
L’incursion de lundi « était pour Pékin une façon de dire à Washington qu’il ne se soumettra pas aux avertissements américains et que c’est lui, pas Washington, qui fait la loi dans cette partie du monde », a estimé J. Michael Cole, expert de l’Université de Nottingham basé à Taïwan.
Taïwan a vivement dénoncé l’incursion record lundi de 56 avions de l’armée chinoise dans sa zone de défense aérienne, au lendemain des déclarations des Etats-Unis sur les « provocations militaires » de Pékin dans cette région.
Quatre autres avions chinois ont plus tard, dans la nuit, pénétré dans cette zone qui est un espace aérien dans lequel un Etat souhaite identifier et localiser les aéronefs pour des raisons de sécurité nationale, portant leur nombre total à 56, selon le ministère.
De son côté, le Conseil des Affaires du Continent, le principal organe de décision de Taïwan en matière de politique à l’égard de la Chine, a accusé cette dernière de « porter gravement atteinte au statu quo » dans le détroit de Taïwan.
« Nous exigeons des autorités à Pékin qu’elles cessent immédiatement leurs actions provocatrices non-pacifiques et irresponsables », a déclaré dans un communiqué son porte-parole, Chiu Chui-cheng, affirmant que Taïwan « ne cédera jamais » aux menaces.
Le porte-parole du département d’Etat américain, Ned Price, a affirmé que les Etats-Unis étaient « très inquiets » de la « provocation » de Pékin.
Ces actions sont « déstabilisantes » et elles « sapent la paix et la sécurité régionale », a-t-il expliqué.
« Nous exhortons Pékin à cesser ses pressions militaires, diplomatiques et économiques et sa coercition contre Taïwan », a ajouté le porte-parole, réaffirmant l' »engagement indéfectible » de Washington aux côtés de son allié.
La Chine considère cette île peuplée de 23 millions d’habitants comme une province rebelle appelée à retourner dans son giron, si nécessaire par la force.
– « Une seule Chine » –
Depuis l’arrivée en 2012 de Xi Jinping à la tête de son pays, des avions de guerre chinois ont presque quotidiennement pénétré dans la zone d’identification de défense aérienne.
Vendredi, le jour anniversaire de la Chine communiste, un nombre record d’avions des forces aériennes chinoises, 38 au total, parmi lesquels un bombardier H-6 à capacité nucléaire, étaient entrés dans cette zone.
Samedi, un nouveau record avait été établi avec l’incursion de 39 appareils, selon le ministère taïwanais de la Défense.
Le département d’Etat avait une première fois dénoncé dimanche les « provocations militaires » de la Chine près de Taïwan.
Le ministère chinois des Affaires étrangères avait en retour accusé Washington d’envoyer « un signal extrêmement erroné et irresponsable » de par ses actions « provocatrices » telles que la vente d’armes à Taipei et l’envoi de navires de guerre dans le détroit de Taïwan.
« Les Etats-Unis devraient rectifier leurs erreurs, sincèrement se plier au ‘principe d’une seule Chine’ (…) gérer prudemment et de manière adéquate la question de Taïwan et arrêter de soutenir les forces séparatistes indépendantistes taïwanaises », a déclaré sa porte-parole Hua Chunying.
Pékin a accentué la pression sur Taïwan depuis l’élection en 2016 de la présidente Tsai Ing-wen, qui rejette le « principe d’une seule Chine ».
En 2020, 380 avions des forces aériennes chinoises ont été détectés dans l’ADIZ de Taïwan et, depuis le début de cette année, ils sont plus de 600.
La colère de la Chine a été attisée par le passage récent d’une frégate britannique dans le détroit de Taïwan, dit aussi de Formose, qui sépare l’île de la Chine continentale, des eaux revendiquées par Pékin.
Des responsables militaires américains ont déjà evoqué avec inquiétude la possibilité d’une invasion chinoise, autrefois impensable.
L’incursion de lundi « était pour Pékin une façon de dire à Washington qu’il ne se soumettra pas aux avertissements américains et que c’est lui, pas Washington, qui fait la loi dans cette partie du monde », a estimé J. Michael Cole, expert de l’Université de Nottingham basé à Taïwan.
Taïwan a vivement dénoncé l’incursion record lundi de 56 avions de l’armée chinoise dans sa zone de défense aérienne, au lendemain des déclarations des Etats-Unis sur les « provocations militaires » de Pékin dans cette région.
Quatre autres avions chinois ont plus tard, dans la nuit, pénétré dans cette zone qui est un espace aérien dans lequel un Etat souhaite identifier et localiser les aéronefs pour des raisons de sécurité nationale, portant leur nombre total à 56, selon le ministère.
De son côté, le Conseil des Affaires du Continent, le principal organe de décision de Taïwan en matière de politique à l’égard de la Chine, a accusé cette dernière de « porter gravement atteinte au statu quo » dans le détroit de Taïwan.
« Nous exigeons des autorités à Pékin qu’elles cessent immédiatement leurs actions provocatrices non-pacifiques et irresponsables », a déclaré dans un communiqué son porte-parole, Chiu Chui-cheng, affirmant que Taïwan « ne cédera jamais » aux menaces.
Le porte-parole du département d’Etat américain, Ned Price, a affirmé que les Etats-Unis étaient « très inquiets » de la « provocation » de Pékin.
Ces actions sont « déstabilisantes » et elles « sapent la paix et la sécurité régionale », a-t-il expliqué.
« Nous exhortons Pékin à cesser ses pressions militaires, diplomatiques et économiques et sa coercition contre Taïwan », a ajouté le porte-parole, réaffirmant l' »engagement indéfectible » de Washington aux côtés de son allié.
La Chine considère cette île peuplée de 23 millions d’habitants comme une province rebelle appelée à retourner dans son giron, si nécessaire par la force.
– « Une seule Chine » –
Depuis l’arrivée en 2012 de Xi Jinping à la tête de son pays, des avions de guerre chinois ont presque quotidiennement pénétré dans la zone d’identification de défense aérienne.
Vendredi, le jour anniversaire de la Chine communiste, un nombre record d’avions des forces aériennes chinoises, 38 au total, parmi lesquels un bombardier H-6 à capacité nucléaire, étaient entrés dans cette zone.
Samedi, un nouveau record avait été établi avec l’incursion de 39 appareils, selon le ministère taïwanais de la Défense.
Le département d’Etat avait une première fois dénoncé dimanche les « provocations militaires » de la Chine près de Taïwan.
Le ministère chinois des Affaires étrangères avait en retour accusé Washington d’envoyer « un signal extrêmement erroné et irresponsable » de par ses actions « provocatrices » telles que la vente d’armes à Taipei et l’envoi de navires de guerre dans le détroit de Taïwan.
« Les Etats-Unis devraient rectifier leurs erreurs, sincèrement se plier au ‘principe d’une seule Chine’ (…) gérer prudemment et de manière adéquate la question de Taïwan et arrêter de soutenir les forces séparatistes indépendantistes taïwanaises », a déclaré sa porte-parole Hua Chunying.
Pékin a accentué la pression sur Taïwan depuis l’élection en 2016 de la présidente Tsai Ing-wen, qui rejette le « principe d’une seule Chine ».
En 2020, 380 avions des forces aériennes chinoises ont été détectés dans l’ADIZ de Taïwan et, depuis le début de cette année, ils sont plus de 600.
La colère de la Chine a été attisée par le passage récent d’une frégate britannique dans le détroit de Taïwan, dit aussi de Formose, qui sépare l’île de la Chine continentale, des eaux revendiquées par Pékin.
Des responsables militaires américains ont déjà evoqué avec inquiétude la possibilité d’une invasion chinoise, autrefois impensable.
L’incursion de lundi « était pour Pékin une façon de dire à Washington qu’il ne se soumettra pas aux avertissements américains et que c’est lui, pas Washington, qui fait la loi dans cette partie du monde », a estimé J. Michael Cole, expert de l’Université de Nottingham basé à Taïwan.
Taïwan a vivement dénoncé l’incursion record lundi de 56 avions de l’armée chinoise dans sa zone de défense aérienne, au lendemain des déclarations des Etats-Unis sur les « provocations militaires » de Pékin dans cette région.
Quatre autres avions chinois ont plus tard, dans la nuit, pénétré dans cette zone qui est un espace aérien dans lequel un Etat souhaite identifier et localiser les aéronefs pour des raisons de sécurité nationale, portant leur nombre total à 56, selon le ministère.
De son côté, le Conseil des Affaires du Continent, le principal organe de décision de Taïwan en matière de politique à l’égard de la Chine, a accusé cette dernière de « porter gravement atteinte au statu quo » dans le détroit de Taïwan.
« Nous exigeons des autorités à Pékin qu’elles cessent immédiatement leurs actions provocatrices non-pacifiques et irresponsables », a déclaré dans un communiqué son porte-parole, Chiu Chui-cheng, affirmant que Taïwan « ne cédera jamais » aux menaces.
Le porte-parole du département d’Etat américain, Ned Price, a affirmé que les Etats-Unis étaient « très inquiets » de la « provocation » de Pékin.
Ces actions sont « déstabilisantes » et elles « sapent la paix et la sécurité régionale », a-t-il expliqué.
« Nous exhortons Pékin à cesser ses pressions militaires, diplomatiques et économiques et sa coercition contre Taïwan », a ajouté le porte-parole, réaffirmant l' »engagement indéfectible » de Washington aux côtés de son allié.
La Chine considère cette île peuplée de 23 millions d’habitants comme une province rebelle appelée à retourner dans son giron, si nécessaire par la force.
– « Une seule Chine » –
Depuis l’arrivée en 2012 de Xi Jinping à la tête de son pays, des avions de guerre chinois ont presque quotidiennement pénétré dans la zone d’identification de défense aérienne.
Vendredi, le jour anniversaire de la Chine communiste, un nombre record d’avions des forces aériennes chinoises, 38 au total, parmi lesquels un bombardier H-6 à capacité nucléaire, étaient entrés dans cette zone.
Samedi, un nouveau record avait été établi avec l’incursion de 39 appareils, selon le ministère taïwanais de la Défense.
Le département d’Etat avait une première fois dénoncé dimanche les « provocations militaires » de la Chine près de Taïwan.
Le ministère chinois des Affaires étrangères avait en retour accusé Washington d’envoyer « un signal extrêmement erroné et irresponsable » de par ses actions « provocatrices » telles que la vente d’armes à Taipei et l’envoi de navires de guerre dans le détroit de Taïwan.
« Les Etats-Unis devraient rectifier leurs erreurs, sincèrement se plier au ‘principe d’une seule Chine’ (…) gérer prudemment et de manière adéquate la question de Taïwan et arrêter de soutenir les forces séparatistes indépendantistes taïwanaises », a déclaré sa porte-parole Hua Chunying.
Pékin a accentué la pression sur Taïwan depuis l’élection en 2016 de la présidente Tsai Ing-wen, qui rejette le « principe d’une seule Chine ».
En 2020, 380 avions des forces aériennes chinoises ont été détectés dans l’ADIZ de Taïwan et, depuis le début de cette année, ils sont plus de 600.
La colère de la Chine a été attisée par le passage récent d’une frégate britannique dans le détroit de Taïwan, dit aussi de Formose, qui sépare l’île de la Chine continentale, des eaux revendiquées par Pékin.
Des responsables militaires américains ont déjà evoqué avec inquiétude la possibilité d’une invasion chinoise, autrefois impensable.
L’incursion de lundi « était pour Pékin une façon de dire à Washington qu’il ne se soumettra pas aux avertissements américains et que c’est lui, pas Washington, qui fait la loi dans cette partie du monde », a estimé J. Michael Cole, expert de l’Université de Nottingham basé à Taïwan.
Taïwan a vivement dénoncé l’incursion record lundi de 56 avions de l’armée chinoise dans sa zone de défense aérienne, au lendemain des déclarations des Etats-Unis sur les « provocations militaires » de Pékin dans cette région.
Quatre autres avions chinois ont plus tard, dans la nuit, pénétré dans cette zone qui est un espace aérien dans lequel un Etat souhaite identifier et localiser les aéronefs pour des raisons de sécurité nationale, portant leur nombre total à 56, selon le ministère.
De son côté, le Conseil des Affaires du Continent, le principal organe de décision de Taïwan en matière de politique à l’égard de la Chine, a accusé cette dernière de « porter gravement atteinte au statu quo » dans le détroit de Taïwan.
« Nous exigeons des autorités à Pékin qu’elles cessent immédiatement leurs actions provocatrices non-pacifiques et irresponsables », a déclaré dans un communiqué son porte-parole, Chiu Chui-cheng, affirmant que Taïwan « ne cédera jamais » aux menaces.
Le porte-parole du département d’Etat américain, Ned Price, a affirmé que les Etats-Unis étaient « très inquiets » de la « provocation » de Pékin.
Ces actions sont « déstabilisantes » et elles « sapent la paix et la sécurité régionale », a-t-il expliqué.
« Nous exhortons Pékin à cesser ses pressions militaires, diplomatiques et économiques et sa coercition contre Taïwan », a ajouté le porte-parole, réaffirmant l' »engagement indéfectible » de Washington aux côtés de son allié.
La Chine considère cette île peuplée de 23 millions d’habitants comme une province rebelle appelée à retourner dans son giron, si nécessaire par la force.
– « Une seule Chine » –
Depuis l’arrivée en 2012 de Xi Jinping à la tête de son pays, des avions de guerre chinois ont presque quotidiennement pénétré dans la zone d’identification de défense aérienne.
Vendredi, le jour anniversaire de la Chine communiste, un nombre record d’avions des forces aériennes chinoises, 38 au total, parmi lesquels un bombardier H-6 à capacité nucléaire, étaient entrés dans cette zone.
Samedi, un nouveau record avait été établi avec l’incursion de 39 appareils, selon le ministère taïwanais de la Défense.
Le département d’Etat avait une première fois dénoncé dimanche les « provocations militaires » de la Chine près de Taïwan.
Le ministère chinois des Affaires étrangères avait en retour accusé Washington d’envoyer « un signal extrêmement erroné et irresponsable » de par ses actions « provocatrices » telles que la vente d’armes à Taipei et l’envoi de navires de guerre dans le détroit de Taïwan.
« Les Etats-Unis devraient rectifier leurs erreurs, sincèrement se plier au ‘principe d’une seule Chine’ (…) gérer prudemment et de manière adéquate la question de Taïwan et arrêter de soutenir les forces séparatistes indépendantistes taïwanaises », a déclaré sa porte-parole Hua Chunying.
Pékin a accentué la pression sur Taïwan depuis l’élection en 2016 de la présidente Tsai Ing-wen, qui rejette le « principe d’une seule Chine ».
En 2020, 380 avions des forces aériennes chinoises ont été détectés dans l’ADIZ de Taïwan et, depuis le début de cette année, ils sont plus de 600.
La colère de la Chine a été attisée par le passage récent d’une frégate britannique dans le détroit de Taïwan, dit aussi de Formose, qui sépare l’île de la Chine continentale, des eaux revendiquées par Pékin.
Des responsables militaires américains ont déjà evoqué avec inquiétude la possibilité d’une invasion chinoise, autrefois impensable.
L’incursion de lundi « était pour Pékin une façon de dire à Washington qu’il ne se soumettra pas aux avertissements américains et que c’est lui, pas Washington, qui fait la loi dans cette partie du monde », a estimé J. Michael Cole, expert de l’Université de Nottingham basé à Taïwan.
Taïwan a vivement dénoncé l’incursion record lundi de 56 avions de l’armée chinoise dans sa zone de défense aérienne, au lendemain des déclarations des Etats-Unis sur les « provocations militaires » de Pékin dans cette région.
Quatre autres avions chinois ont plus tard, dans la nuit, pénétré dans cette zone qui est un espace aérien dans lequel un Etat souhaite identifier et localiser les aéronefs pour des raisons de sécurité nationale, portant leur nombre total à 56, selon le ministère.
De son côté, le Conseil des Affaires du Continent, le principal organe de décision de Taïwan en matière de politique à l’égard de la Chine, a accusé cette dernière de « porter gravement atteinte au statu quo » dans le détroit de Taïwan.
« Nous exigeons des autorités à Pékin qu’elles cessent immédiatement leurs actions provocatrices non-pacifiques et irresponsables », a déclaré dans un communiqué son porte-parole, Chiu Chui-cheng, affirmant que Taïwan « ne cédera jamais » aux menaces.
Le porte-parole du département d’Etat américain, Ned Price, a affirmé que les Etats-Unis étaient « très inquiets » de la « provocation » de Pékin.
Ces actions sont « déstabilisantes » et elles « sapent la paix et la sécurité régionale », a-t-il expliqué.
« Nous exhortons Pékin à cesser ses pressions militaires, diplomatiques et économiques et sa coercition contre Taïwan », a ajouté le porte-parole, réaffirmant l' »engagement indéfectible » de Washington aux côtés de son allié.
La Chine considère cette île peuplée de 23 millions d’habitants comme une province rebelle appelée à retourner dans son giron, si nécessaire par la force.
– « Une seule Chine » –
Depuis l’arrivée en 2012 de Xi Jinping à la tête de son pays, des avions de guerre chinois ont presque quotidiennement pénétré dans la zone d’identification de défense aérienne.
Vendredi, le jour anniversaire de la Chine communiste, un nombre record d’avions des forces aériennes chinoises, 38 au total, parmi lesquels un bombardier H-6 à capacité nucléaire, étaient entrés dans cette zone.
Samedi, un nouveau record avait été établi avec l’incursion de 39 appareils, selon le ministère taïwanais de la Défense.
Le département d’Etat avait une première fois dénoncé dimanche les « provocations militaires » de la Chine près de Taïwan.
Le ministère chinois des Affaires étrangères avait en retour accusé Washington d’envoyer « un signal extrêmement erroné et irresponsable » de par ses actions « provocatrices » telles que la vente d’armes à Taipei et l’envoi de navires de guerre dans le détroit de Taïwan.
« Les Etats-Unis devraient rectifier leurs erreurs, sincèrement se plier au ‘principe d’une seule Chine’ (…) gérer prudemment et de manière adéquate la question de Taïwan et arrêter de soutenir les forces séparatistes indépendantistes taïwanaises », a déclaré sa porte-parole Hua Chunying.
Pékin a accentué la pression sur Taïwan depuis l’élection en 2016 de la présidente Tsai Ing-wen, qui rejette le « principe d’une seule Chine ».
En 2020, 380 avions des forces aériennes chinoises ont été détectés dans l’ADIZ de Taïwan et, depuis le début de cette année, ils sont plus de 600.
La colère de la Chine a été attisée par le passage récent d’une frégate britannique dans le détroit de Taïwan, dit aussi de Formose, qui sépare l’île de la Chine continentale, des eaux revendiquées par Pékin.
Des responsables militaires américains ont déjà evoqué avec inquiétude la possibilité d’une invasion chinoise, autrefois impensable.
L’incursion de lundi « était pour Pékin une façon de dire à Washington qu’il ne se soumettra pas aux avertissements américains et que c’est lui, pas Washington, qui fait la loi dans cette partie du monde », a estimé J. Michael Cole, expert de l’Université de Nottingham basé à Taïwan.
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