Alors que le gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud semble enfin prêt à permettre aux propriétaires de proposer leurs chambres libres et logements entiers sur des sites tels que Airbnb, il s’est également engagé à donner plus de pouvoir aux sociétés de copropriétés pour gérer les problèmes survenant dans les immeubles à appartements.
Ce mercredi, le gouvernement a officiellement annoncé son soutien aux mesures qui permettraient, pour la première fois dans le NSW, de réglementer le secteur florissant de la mise en location à court-terme. Cependant, il s’est aussi fermement engagé à donner aux sociétés de copropriétés plus de pouvoir pour faire face aux situations difficiles lorsque des propriétés se retrouvent transformées en lieux de débauche.
À ce jour, seules 12 municipalités de l’Etat autorisent les propriétaires à louer leur habitation pour de courts séjours. Les autres municipalités sanctionnent ceux qui ont recours à ce genre de service.
La régulation d’Airbnb est un sujet qui a toujours suscité de vifs débats.
Nombreux sont ceux qui voient en Airbnb un bon moyen de développer le tourisme, de redynamiser l’économie locale et de faire un meilleur usage de biens sous-utilisés.
Les critiques considèrent que le développement d’Airbnb augmenterait les prix des locations, dérangerait le voisinage et offrirait au secteur un avantage déloyal par rapport aux hôtels et autres structures d’hébergements classiques.
Des débats similaires ont donné naissance à des règlementations plus strictes dans d’autres grandes villes du monde, comme New York, Londres et Amsterdam.
« Les recommandations des commissions d’enquête ont bien été entendues, mais la régulation du secteur nécessite un réel engagement avec l’industrie du tourisme et la population, pour établir un modèle qui puisse prospérer et innover, tout en veillant à ce que le confort et la sécurité de tous soient respectés », a déclaré Anthony Roberts, le ministre de la planification.
« C’est normal qu’un sujet aussi complexe que celui-ci prenne du temps, et c’est pour cela que nous présenterons un document officiel le mois prochain », a-t-il ajouté.
Le gouvernement s’est également engagé à examiner les disparités qui existent entre les règlementations encadrant le secteur de l’hôtellerie traditionnelle et celles s’appliquant aux locations de vacances à court-terme, afin de s’assurer que celles-ci soient « harmonisées, adéquates et ciblées sur la sécurité et le confort du consommateur et de la communauté ».
Source : https://www.theguardian.com
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