QS Quacquarelli Symonds, analyste mondial de l’enseignement supérieur, a publié aujourd’hui sa liste annuelle des meilleures villes du monde dans lesquelles il fait bon étudier.
L’organisation, qui nomme les 100 meilleures destinations d’étude du monde, a donné la première place à Londres qui se retrouve pour la première fois à cet échelon dans ce classement.
L’Australie place ses deux villes principales dans ce classement 2018 .
Melbourne passe de la 5e à la 3e place grâce notammnent à une excellente perception de la part des étudiants de la qualité de vie et la diversité des étudiants (1ere place) la “diversité des étudiants” (quelle est la proportion d’étudiants et d’internationaux dans la ville ?).
Les points forts de Sydney, qui occupe une 9eme position (+4), sont cette fameuse diversité et l’attractivité
La France moins attractive
Le classement de cette année indique que les étudiants ont une expérience moins satisfaisante dans les villes françaises, et envisagent moins d’y rester après l’obtention de leurs diplômes. Paris chute de la 2 ème à la 5ème position.
Paris est, avec Londres, la ville qui a le plus grand nombre d’universités bien classées au monde: elle prend la deuxième place sur l’indicateur QS « Classement ». Cependant, Paris est devenue moins abordable pour les étudiants par rapport à d’autres villes. Elle chute de 20 places, au 92ème rang pour le métrique « »Accessibilité. Même si Paris offre toujours un fort écosystème dans l’emploi, sa position baisse aussi pour l’indicateur de QS « Employabilité »: de la sixième à la septième position.
Résultats importants pour la France Les 4 villes françaises chutent toutes dans les suivant indicateurs de QS: « Perception Des Etudiants », » Accessibilité », « Employabilité »: Lyon chute de la 34ème position à la 42ème, Toulouse de la 68ème à la 78ème, Montpellier de la 90ème à la 97ème.
Méthodologie QS utilise six groupes d’indicateurs pour établir le classement QS des meilleures villes étudiantes. Chacun mesure un aspect différent qui concerne les étudiants potentiels.
Classement: ma ville future offre-t-elle un large éventail d’institutions bien classées ?
Mixité et Diversité Etudiante : est-ce que les étudiants sont bien représentés parmi la population de la ville? Les étudiants internationaux sont-ils bien représentés parmi la population étudiante ? Est-ce que la ville est bien notée par rapport à la tolérance et à l’inclusion.
Attractivité : aimerais-je habiter et étudier dans cette ville? Est-ce que d’autres participants ont aussi exprimé leur désir d’étudier dans cette ville? Est-ce que cette ville est propre, exempte de corruption et sûre?
Dynamique de l’Emploi : est-ce que l’économie de cette ville est assez dynamique pour y envisager un emploi après l’obtention de mon diplôme? Y-a t-il un faible taux de chômage? Est-ce que les employeurs recherchent fortement des diplômés des universités de cette ville?
Accessibilité : puis-je me permettre financièrement d’étudier dans cette ville?
Perception des étudiants : peut-être le plus important, est-ce que les étudiants profitent de leurs expériences dans cette ville? Combien de participants expriment leurs désirs d’y rester après obtention de leur diplôme ? Sont-ils pressés d’en partir?
Ces groupes d’indicateurs utilisent des données provenant de sources publiques telles que: The Economist’s Liveability Index, the Numbeo Pollution Index, the Mercer Cost of Living Index, the Big Mac and iPad Indexes, et des QS World University Rankings.
Source :www.dhnet.be
N’oubliez pas de nous suivre sur Facebook et Instagram, et de vous abonner gratuitement à notre newsletter. Des idées, des commentaires ? Une coquille ou une inexactitude dans l’article ? Contactez-nous à l’adresse redaction@lecourrieraustralien.com
Discussion à ce sujet post