Une Australienne de 59 ans a été arrêtée fin novembre et mise en examen après la disparition d’un jeune Nantais qui a été vu pour la dernière fois en Andorre en septembre 2016, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.
Cette femme de nationalité australienne, née en 1960, a été mise en examen pour « séquestration, détention arbitraire et enlèvement », a expliqué à l’AFP son avocat, Me Simon Despierre, confirmant des informations publiées par le quotidien Presse Océan la semaine dernière.
La disparition de Florent G., âgé de 31 ans, n’avait pas été ébruitée, à la demande de ses proches, jusqu’à l’arrestation de cette Australienne, à l’aéroport de Paris-CDG, le 28 novembre, selon la source proche du dossier.
Placée en garde à vue elle a été déférée devant un juge d’instruction nantais et placée en détention provisoire le 30 novembre, a expliqué Me Despierre.
« Elle était surprise dès son placement en garde à vue et ensuite en détention. C’était plutôt délicat pour elle », a décrit son avocat, sans donner plus de détail.
Le contexte de la disparition du jeune Nantais reste flou. Il a été vu pour la dernière fois dans un hôtel de la principauté d’Andorre. C’est sa famille, sans nouvelle de lui, qui avait signalé la disparition, a expliqué la source proche du dossier.
Le jeune Nantais était notamment adepte du « woofing », une façon de voyager où, en échange du gîte et du couvert, on s’engage à travailler dans des fermes.
Les relations entre la quinquagénaire australienne et le jeune nantais n’étaient pas claires, selon la source proche du dossier.
« En Andorre, cette doctorante en architecture a séjourné à l’hôtel avec le disparu. Plus tard, elle dira avoir trouvé la porte de leur chambre ouverte, des traces de sang à l’intérieur et ne pas savoir ce qui a bien pu arriver à son compagnon », a rapporté Presse Océan.
« Au magistrat instructeur, la suspecte a expliqué n’avoir rien fait de mal à Florent G. », indique également le journal nantais qui a révélé l’affaire.
Sollicité, le parquet de Nantes n’a pas souhaité s’exprimer sur cette affaire en cours d’instruction.
AFP
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